FLASH INFO – Mountain Wilderness, association internationale basée à Grenoble consacrée à la sauvegarde de la montagne, a lancé une grande concertation publique en ligne, le lundi 27 janvier 2025. Son objectif : donner la parole aux citoyens pour recueillir leurs avis et propositions au sujet des manières de vivre et de fréquenter les montagnes.
Le Comité international olympique a attribué les Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises en juillet 2024. Or, pour l’association iséroise Mountain Wilderness dédiée à la sauvegarde de la montagne, cet événement représente un « contre-sens face aux indispensables transitions des territoires ». Mais aussi un « manque d’imagination et de valorisation du potentiel montagnard ». Elle regrette tout particulièrement une absence de concertation citoyenne à ce sujet et plus largement concernant l’avenir des montagnes en général.
C’est pourquoi Mountain Wilderness a lancé une consultation publique en ligne, le 27 janvier 2025. L’objectif ? Donner la parole aux citoyens. Il s’agit ainsi de recueillir leurs avis et propositions concernant les manières de vivre et de fréquenter les espaces montagnards.
La montagne, espace fragilisé
Mountain Wilderness estime que la montagne se trouve « fragilisée face à la baisse de l’enneigement ». Mais aussi que la société « aspire à de nouveaux modèles, plus respectueux de l’environnement ». C’est dans cet esprit que Fiona Mille, présidente de l’association, a publié en novembre 2024 Réinventions la montagne. Alpes 2030 : un autre imaginaire est possible. Un livre destiné à nourrir le débat.
Les Alpes accueilleront les Jeux olympiques d’hiver en 2030. © Baptiste Lheurette (Pixabay)
Pour cela, il paraît important à Mountain Wilderness d’impliquer dans cette réflexion toutes les parties prenantes de la montagne. Tout comme de mettre en lumière et de soutenir des projets « qui font et feront les montagnes de demain ». La concertation invite donc l’ensemble des citoyens à « partager les véritables besoins des territoires ». Le tout dans une approche viable, durable et « dans le respect des écosystèmes ».
Par la suite, l’association pourra relayer cette consultation, dans la mesure où elle siège dans différentes instances consultatives. Cela lui permettra de faire connaître les aspirations citoyennes pour les défendre au mieux auprès des acteurs institutionnels.