FLASH INFO – GreenAlp, filiale de GEG, participe à une cohorte d’électriciens et de techniciens qui a pris le départ pour Mayotte, mardi 21 janvier 2025. Cinq employés de la société grenobloise en font partie, avec pour mission de participer à la réalimentation provisoire en électricité des habitants de l’île, dévastée suite au passage du cyclone Chido en décembre 2024.
Une cohorte à laquelle contribue GreenAlp, filiale indépendante de GEG (Gaz et électricité de Grenoble), est en route pour Mayotte. Mardi 21 janvier au petit matin, 22 volontaires ont pris le départ pour le département français d’outre-mer, gravement touché par le cyclone Chido en décembre 2024. Parmi ceux-ci figurent cinq employés de GreenAlp : « contremaîtres, techniciens ou électriciens polyvalents ». Gérédis, Réséda et Lavaur sont les autres partenaires de l’opération.
La mission de la cohorte ? « Réaliser des travaux de réalimentation provisoire des clients dans des conditions climatiques complexes, liées à la saison de cyclones et de tempêtes tropicales », décrit GreenAlp. Chaque volontaire part avec trois malles remplies de 23 kilogrammes de matériel nécessaire à la réalisation des travaux. Ils devraient être de retour le 8 février, après avoir travaillé six jours par semaine, tout en étant logés dans les locaux de la centrale de production d’électricité de Mayotte.
Plus d’un mois après le passage du cyclone Chido, un tiers des habitants de l’île seraient encore privés d’électricité, indique GreenAlp. Les conséquences dévastatrices du cyclone avaient entraîné une vague de solidarité sur l’ensemble du territoire français. En Isère, le Conseil départemental avait annoncé, le 18 décembre, prévoir une aide d’urgence de 50 000 euros « afin de soutenir les populations face cette terrible tragédie ». Celle-ci doit être votée en commission permanente le vendredi 24 janvier.
Le 18 décembre encore, la Région Auvergne-Rhône-Alpes annonçait, elle aussi, une aide de 50 000 euros, en soutien aux pompiers de la région qui se rendaient alors sur place pour venir en aide à la population sinistrée. Un geste que le groupe Rassemblement national de la Région n’avait pas manqué de juger très insuffisant. « Le Département de l’Isère donne, à lui seul, la même somme. La Région Île-de-France, quant à elle, donne 500 000 euros », avaient protesté les élus RN, parti dont la cheffe de file Marine Le Pen est très populaire à Mayotte.