FOCUS – Via un message sur les réseaux sociaux, un élu fontainois, Morgan Gimel, a dénoncé l’absence de défibrillateurs à proximité de l’école Simone-Lagrange de Grenoble, ou plus précisément l’absence d’appareil… dans la boîte quant à elle bien présente. Un fait d’autant plus remarqué qu’une personne est décédée d’un malaise cardiaque sur le secteur, samedi 18 janvier. Sans que rien ne permette toutefois d’affirmer qu’un défibrillateur aurait pu, dans ce cas précis, lui sauver la vie.
Des défibrillateurs absents dans leurs boîtiers à Grenoble ? C’est ce qu’a dénoncé, samedi 18 janvier 2025, un élu de Fontaine, Morgan Gimel, sur les réseaux sociaux, non sans interpeller la Ville de Grenoble et son maire Éric Piolle. Le conseiller municipal fontainois a en effet signalé, photos à l’appui, qu’un défibrillateur état signalé manquant aux abords de l’école Simone-Lagrange. Une interpellation qu’il a partagée avec l’opposant grenoblois Alain Carignon, lequel n’a pas manqué de lancer à son tour l’alerte.
Photo à l’appui, Morgan Gimel indique sur les réseaux sociaux que le défibrillateur de l’école Simone-Lagrange est absent de son boîtier. © Morgan Gimel – X
Pourquoi s’émouvoir maintenant de cette absence ? Parce qu’une personne est décédée à proximité du site de l’école, le samedi 18. Un homme âgé de 52 ans a, en effet, été victime d’un malaise alors qu’il était au volant de sa voiture, comme l’a rapporté Le Dauphiné libéré. Morgan Gimel fait partie des témoins qui ont tenté de ranimer l’automobiliste en pratiquant un massage cardiaque : formé en tant que secouriste, l’élu fontainois était en effet à proximité de l’accident, et avait été alerté par l’application Sauv Life.
« Un défibrillateur augmente les chances de réanimation »
« Je suis arrivé un peu après l’accident. J’étais à 20 mètres. Les premiers témoins avaient sorti la personne du véhicule. Elle était en arrêt cardiaque », décrit Morgan Gimel à Place Gre’net. Alors qu’ils étaient plusieurs témoins à se relayer pour pratiquer un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours, d’autres personnes sont allées cherché le défibrillateur.
« Ils ont vu son absence, mais je savais déjà qu’il n’était pas là », ajoute le Fontainois, qui connaît bien ce quartier de Grenoble. Un autre défibrillateur est présent sur le secteur mais se situait trop loin du lieu de l’accident.
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Une réflexion sur « Des défibrillateurs absents de leurs boîtiers à Grenoble ? Un élu fontainois interpelle la municipalité »
Il y a la question de l’installation des défibrillateurs. Mais aussi et peut-être surtout la question de la maintenance et des vérifications de bon fonctionnement. Ça serait bien que l’enquête journalistique creuse cet aspect qui nécessite de la constance sur le long terme. Quelles sont les dispositions prises ? Comment sont définies les responsabilités ? Comment tout cela est-il tracé et documenté ?