FLASH INFO – Le député LR de la septième circonscription de l’Isère Yannick Neuder invite ses collègues, ainsi que leurs collaborateurs et les personnels de l’Assemblée nationale, à une session de dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète et du cholestérol, le mercredi 15 mai 2024. Ceci en partenariat avec l’association Alliance du cœur et la Société française de cardiologie.
Cardiologue de profession, Yannick Neuder s’inquiète-t-il pour la santé de ses collègues ? L’opération de dépistage qu’il organise à l’Assemblée nationale s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de l’hypertension artérielle, plus précisément la veille puisque la journée en question se déroule le jeudi 16 mai. Grâce à cette initiative, soutenue par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, l’élu isérois espère « mieux sensibiliser les députés et […] renforcer leur approche en matière de prévention des facteurs de risque cardiovasculaires ».
Les personnes participant au dépistage seront mises en relation avec des professionnels de santé membres de l’Alliance du cœur et de la SFC, afin que ces derniers puissent répondre à toutes leurs questions concernant « l’impact des facteurs de risque cardiovasculaire », qu’il s’agisse d’insuffisance cardiaque, d’infarctus ou d’AVC, mais aussi de leur ressenti.
« L’impératif d’un renforcement de la prévention passe en effet par une forte sensibilisation, en premier lieu de la représentation nationale, qui pourra ainsi relayer auprès des citoyens un message de vigilance afin de veiller à la bonne santé cardiovasculaire des Français », estime Yannick Neuder. Ceci alors que 15 millions de patients sont concernés en France… et que les problèmes cardiovasculaires causent 140 000 décès par an.
Enfin, le député LR doit profiter de l’occasion pour présenter la proposition de loi « transpartisane » pour « renforcer le dépistage et la prise en charge des facteurs de risques ». Un texte qui n’est pas encore disponible sur le site de l’Assemblée nationale, la dernière proposition de loi du député étant celle du 11 avril 2024, « visant à limiter la fuite des médecins vers la médecine esthétique ». De quoi, pour le coup, faire monter la tension de son collège député Olivier Véran.