EN BREF - Les salariés en grève de La Bobine invitaient à venir les soutenir lors d'un temps festif organisé mardi 14 janvier 2025, alors que le lieu culturel alternatif grenoblois est menacé de liquidation judiciaire. Suspendus à la décision du tribunal de commerce de Grenoble qui doit statuer sur son sort, jeudi 16 janvier, les salariés ont fait part de leurs inquiétudes, mais aussi de leurs reproches vis-à-vis de la direction et exposé leurs revendications.
Les salariés en grève du lieu culturel alternatif grenoblois La Bobine ont organisé, mardi 14 janvier 2025 à 17 heures, un temps festif pour inviter leurs sympathisants à venir soutenir leur cause. En cessation de paiement depuis décembre 2024 à cause d'une importante crise financière, La Bobine située dans le parc Paul-Mistral joue sa survie. En cause ? Un modèle économique à bout de souffle, avec des coûts en hausse et une fréquentation en baisse.
Après avoir déposé le bilan en décembre, la structure reste suspendue à la décision du tribunal de commerce qui doit statuer sur son sort jeudi 16 janvier 2025. À la clé, soit la liquidation judiciaire, ce qui signifie la fin de l'association Projet Bob, soit le redressement judiciaire espéré par les 17 salariés de La Bobine.
De gauche à droite, Sophie Deraisin, régisseuse générale de La Bobine, et Stéphanie Courteille, chargée d'action culturelle. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Dans ce deuxième cas, restent beaucoup d'incertitudes quant à l'avenir de la structure et les conditions de travail de ses salariés. Lesquels dénoncent « des décisions opaques, d'importants retards de versement des salaires et des informations contradictoires quotidiennes ».
Mais également « des difficultés d'approvisionnement, des missions indispensables non assurées en raison d'un sous-effectif, des dépenses essentielles non engagées ainsi que la détérioration du bâtiment et des outils ».
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Une réflexion sur « Alors que La Bobine joue sa survie, les salariés dénoncent des « décisions opaques » et un « manque de dialogue » »
Normal que la fréquentation soit en baisse le nombre de concerts a bien baissé dernièrement.
Et c’est ce qui m’attirait personnellement à la bobine. Des bars il y en a pleins d’autres à Grenoble.