FLASH INFO – La Ville de Grenoble a adopté, le 16 décembre 2024, deux conventions d’occupation du domaine public, sur le parc Lesdiguières et l’avenue d’Innsbruck, en faveur de Mille Pousses, une association dédiée à l’agriculture urbaine transformée en Scic le 1er janvier 2025. Objectif ? Favoriser le développement de ce type d’agriculture et sensibiliser des habitants à ses enjeux.
Ce sont deux conventions d’occupation du domaine public que la Ville de Grenoble a adoptées lors du conseil municipal du 16 décembre 2024 en faveur de l’association Mille Pousses, dédiée à l’agriculture urbaine. Une association transformée, le 1er janvier 2025, en société coopérative d’intérêt collectif, la Scic étant « mieux adaptée à son développement économique et humain », indique la municipalité.
« Ces conventions interviennent dans le cadre de la stratégie communale de développement de l’agriculture urbaine 2023 – 2026 […] qui vise l’installation de nouveaux sites de production agricole en ville et à reconnecter les Grenoblois-es à leur alimentation en leur offrant une diversité d’espaces nourriciers », indique en outre la Ville. Une stratégie qui prévoit autant le développement de l’agriculture urbaine professionnelle que l’encouragement à une pratique citoyenne.
La première convention concerne une parcelle de 2 178 m² dans le parc Lesdiguières, déjà mise à la disposition de Mille Pousses depuis mars 2020. La seconde s’inscrit, pour sa part, dans le projet GrandAlpe, avec une extension de la zone mise à disposition avenue d’Innsbruck, passant de 11 705 à 17 084 m². Ceci pour « permettre à la ferme urbaine de développer pleinement et de façon pérenne son activité dédiée à la culture maraîchère locale et à la sensibilisation des habitant-es […] à l’agriculture et l’alimentation durables ».
Les deux conventions ont été adoptées avec l’abstention de la plupart des groupes d’opposition… et l’incompréhension de l’élu Hosny Ben Redjeb. Lequel s’est interrogé sur le caractère réglementaire du vote d’une convention pour une Scic qui n’existait pas encore. Une procédure pour « éviter de perdre du temps », a répondu l’adjoint Antoine Back, sans convaincre. Ce avant que le maire Éric Piolle ne réagisse, agacé : « Le cadre juridique a été vérifié par les services de la Ville. Je ne vois vraiment pas où est le problème ! »