FLASH INFO – Champiloop, cham­pi­gnon­nière urbaine basée sur deux sites à Saint-Martin-d’Hères et Eybens, a annoncé le 13 novembre 2023 béné­fi­cier d’une sub­ven­tion de 25 000 euros de la part de l’Union euro­péenne. Ce dans le cadre de l’ap­pel à pro­jet Suave, « axé sur le déve­lop­pe­ment de l’a­gri­cul­ture urbaine vers des sys­tèmes ali­men­taires urbains durables et rési­lients ».

Ce sont en réa­lité deux sub­ven­tions qui sont ver­sées à Champiloop. La pre­mière, d’un mon­tant de 20 000 euros et répon­dant au nom de « Innovation Lump Sum », a pour voca­tion de sou­te­nir le pro­jet de l’en­tre­prise de « relo­ca­li­sa­tion de la pro­duc­tion de sub­strats à cham­pi­gnons ». Depuis trois ans, les “cham­pi­gnon­niers” isé­rois tra­vaillent en effet à déve­lop­per leur auto­no­mie en sub­strat de pleu­rotes, « tout en reva­lo­ri­sant des copro­duits locaux en éco­no­mie cir­cu­laire ».

La seconde sub­ven­tion, bap­ti­sée « Diagnostic Lump Sum » et d’un mon­tant de 5 000 euros, vise à per­mettre à Champiloop d’ef­fec­tuer un nou­veau bilan car­bone. Ce, « afin de mesu­rer l’impact du pro­jet de relo­ca­li­sa­tion des sub­strats sur la réduc­tion de nos émis­sions de gaz à effet de serre ». Nouveau bilan car l’en­tre­prise en avait déjà effec­tué un pre­mier en 2021. « Ces deux sub­ven­tions sont com­plé­men­taires et clefs pour notre pro­jet en faveur de la tran­si­tion éco­lo­gique et sociale », sou­ligne l’entreprise.

Inauguration de la nou­velle cham­pi­gnon­nière urbaine de Champiloop à Saint-Martin-d’Hères en avril 2023. © Grenoble-Alpes Métropole – Clara Goubault

Pour Champiloop, la sub­ven­tion euro­péenne dans le cadre de l’ap­pel à pro­jet Suave est aussi une marque de recon­nais­sance de son acti­vité. « Champiloop conti­nue de gagner la confiance d’acteurs à dif­fé­rentes échelles », se féli­cite ainsi la société. Non sans rap­pe­ler qu’a­vant de séduire l’Union euro­péenne, elle avait été, en 2021, lau­réate natio­nale de l’ap­pel à pro­jet Quartiers fer­tiles, orga­nisé par l’Agence natio­nale de la réno­va­tion urbaine (Anru), afin de déve­lop­per l’a­gri­cul­ture urbaine dans les quartiers.

Côté bilan, Champiloop indique avoir vendu 2 200 kilos de cham­pi­gnons bio en octobre 2023, contre 600 en octobre 2022, sur fond de crois­sance conti­nue depuis l’ou­ver­ture de la cham­pi­gnon­nière de Saint-Martin-d’Hères en avril 2023. Ce qui a per­mis la créa­tion d’un pre­mier emploi pour un habi­tant du quar­tier poli­tique de la Ville Renaudie. La société cherche désor­mais à s’a­dres­ser aux entre­prises, au tra­vers de confé­rences et d’a­te­liers, voire d’ins­tal­la­tion de mini-cham­pi­gnon­nières dans leurs locaux.

Image de une © Champiloop – Facebook