REPORTAGE VIDÉO – La Ville de Grenoble a voté son budget primitif 2025 lors du conseil municipal du lundi 16 décembre 2024. Devant les incertitudes financières liées aux remous gouvernementaux et à une loi de finances 2025 inexistante, la municipalité a proposé un budget « très prudent ». De leur côté, les groupes d’opposition n’ont pas manqué de dénoncer un manque d’anticipation, certains jugeant qu’il eût été préférable de le voter en mars 2025, une fois les intentions du gouvernement connues.
Au nombre des délibérations du conseil municipal de la Ville de Grenoble, lundi 16 décembre 2024, outre la passe d’armes entre la majorité et les oppositions au sujet de l’aménagement de la place de Metz, figurait le vote du budget primitif 2025. Ce dans un contexte plus qu’incertain lié aux récents remous gouvernementaux et donc à un projet de loi de finances toujours en panne sèche. Se profilent toutefois de nouvelles rigueurs budgétaires à l’endroit des collectivités territoriales, à l’instar de celles qu’avait programmées feu le gouvernement Barnier.
Vincent Fristot, l’adjoint aux Finances porteur de la délibération, a détaillé sans surprise un scénario copie conforme de celui présenté lors du débat d’orientations budgétaires, le 5 novembre 2024.
L’élu n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler que, si le gouvernement Barnier n’était pas tombé, la Ville de Grenoble, comme toutes les autres collectivités territoriales de France, aurait dû passer sous ses fourches caudines, avec à la clé les mesures d’économies préconisées.
Reste que, pour l’heure, rien n’est acté. La Ville de Grenoble ne sait ainsi pas vraiment à quelle sauce va être mangé un budget de plus de 337 millions d’euros de fonctionnement et plus de 129 millions d’euros d’investissements.
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