EVENEMENT – Le fes­ti­val Excentrique cinéma revient à Grenoble pour sa hui­tième édi­tion. L’association Cinex, qui l’organise, donne ren­dez-vous aux ciné­philes au 102 rue d’Alembert, du 10 au 13 décembre 2024. Au pro­gramme : cinq films docu­men­taires qui ont déjà fait le tour de fes­ti­vals internationaux.

Depuis 1992, l’association Cinex « pro­pose une autre manière de faire et de par­ta­ger le cinéma à Grenoble ». Elle accueille, pour cela, des per­sonnes déve­lop­pant des pro­jets de réa­li­sa­tion. Mais elle s’inscrit aussi dans le champ de l’éducation popu­laire aux médias et à l’image et dif­fuse de nom­breux docu­men­taires. C’est ainsi qu’elle orga­nise le fes­ti­val Excentrique cinéma depuis 2017.

Au pro­gramme pour cette édi­tion 2024 : quatre jours de pro­jec­tions en com­pa­gnie des réa­li­sa­trices de chaque film, du 10 au 13 décembre, au 102 rue d’Alembert. En paral­lèle, Cinex orga­nise des pro­jec­tions la jour­née à des­ti­na­tion des sco­laires. Ainsi, les lycéens peuvent-ils ren­con­trer les réa­li­sa­teurs et échan­ger direc­te­ment avec eux.

Des films docu­men­taires d’envergure internationale

Cette année, Cinex dif­fu­sera cinq films docu­men­taires qui ont déjà fait le tour de fes­ti­vals inter­na­tio­naux. Il s’agit de « films puis­sants pour ren­con­trer des per­son­nages forts qui décons­truisent les atten­dus, explorent de nou­veaux endroits pour se pen­ser autre­ment », explique l’association.

Au menu du fes­ti­val, Frieda TV, de Léa Lanoë. Il y est ques­tion « d’un por­trait à fleur de peau » de Gerda Frieda Janett Gröger. Puis avec Voyage de docu­men­ta­tion de madame Anita Conti, de Louise Hémon, le spec­ta­teur pourra embar­quer dans un cha­lu­tier aux côtés de l’océanographe… en 1952.

Excentrique cinéma 2024 © Cinex

Le Passage du col, de Marie Blottois, par­lera quant à lui de la rela­tion entre la réa­li­sa­trice et sa sage-femme. Avec Qu’est-ce qu’on va pen­ser de nous ?, Lucie Coda mêlera récits auto­bio­gra­phiques et ins­tants de vie fami­liale. Enfin, avec Green line, de Sylvie Ballyot, il sera ques­tion de Frida, ayant grandi dans les années 1980 à Beyrouth et confron­tant sa vision d’enfant à celle des miliciens.

Les entrées sont à prix libre. Pour les per­sonnes inté­res­sées, il est pos­sible de se rendre au fes­ti­val dès 19 h 30 pour par­ta­ger un repas, sinon à 20 h 30 pour le début des projections.

Crédit de la photo de une : Frieda TV de Léa. © Léa Lanoë