FLASH INFO — Cinex, « l’atelier du cinéma excentrique », propose « trois soirées de l’Excentrique Cinéma » à Grenoble les mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 octobre, au Prunier Sauvage et au 38 Centre social Tchoukar.
« Au cours de cette année, nous nous retrouvons contraints de quitter notre atelier [à Saint-Martin-le-Vinoux] après plus de 25 ans de travail dans ce lieu. C’est assurément ce futur départ qui a guidé le choix des films proposés pour cette nouvelle édition de L’Excentrique Cinéma. Qu’est-ce qu’un lieu et comment habiter la ville et plus largement les espaces ? », décrit Cinex dans sa présentation du programme.
La Forêt de l’espace (Victor Missud, 2019), un court-métrage présenté dans le cadre des soirées Excentriques de Cinex © Victor Missud
Les oeuvres au programme ? Mercredi 20 octobre, le Prunier Sauvage propose Ayi (Marine Ottogalli et Aël Théry, 2020), un film qui « dévoile le chaos d’une cité ultra-moderne qui oeuvre à l’extinction de pratiques jugées insalubres et à l’expulsion d’une population non désirée ». Séance organisée à 20 heures, en présence des réalisatrices. Entrée libre.
Quatre courts-métrages sont à l’affiche jeudi 21 octobre. La Guerre des centimes (Nader Ayach, 2019), double portrait de deux coursiers à vélo étrangers. La Forêt de l’espace (), où des hommes sur la lune se remémorent leurs souvenirs sur terre. Blight (John Smith, 1994), qui « dépeint la destruction d’une rue londonienne ». Et Hunstville Station (Jamie Meltzer et Chris Filippone, 2020), qui évoque les détenus libérés de la prison de Huntsville. 19 heures devant le Tchoukar, pour se rendre dans un « lieu surprise ». Entrée 4 ou 5 euros.
Enfin, c’est bien au Tchoukar à 19 heures 30 vendredi 22 octobre qu’a lieu la dernière séance des soirées Excentriques, avec Chronique de la terre volée (Marie Dault, 2020). Un film qui retrace comment les habitants des bidonvilles de Caracas (Venezuela) peuvent obtenir « la propriété de la terre en échange de l’histoire de leur vie dans le quartier ». Entrée libre.
