EN BREF – À Grenoble, le collectif Solidarité Lucie-Aubrac rassemblant des parents d’élèves et des personnels travaillant à l’école élémentaire du même nom organisait un goûter solidaire, vendredi 29 novembre 2024 devant l’établissement. L’objectif ? Mettre en lumière la situation critique d’une famille sans abri, dont l’enfant est scolarisé dans l’école, et qui y dort depuis le 21 novembre. Ainsi, la liste des écoles occupées continue-t-elle de s’allonger à Grenoble, au désespoir des collectifs organisant leur occupation.
Au tour de l’école élémentaire Lucie-Aubrac, située entre le quartier Hoche et l’écoquartier de Bonne à Grenoble, de faire office de refuge improvisé… Depuis le 21 novembre 2024, un enfant scolarisé dans cette école et ses parents y sont hébergés provisoirement. Ce qui porte le nombre de familles mises à l’abri la nuit dans les « écoles occupées » de Grenoble à 14, dont 39 enfants.
« Le 115 [le centre d’appel qui oriente les personnes vers de l’hébergement d’urgence, ndlr] en France n’a aucune solution à proposer à ces familles », explique le collectif Solidarité Lucie-Aubrac qui s’est créé pour organiser l’occupation de cette école, « avec l’accord de la directrice », précise-t-il.
S’agissant du parcours des personnes accueillies et des raisons de leurs difficultés, les parents d’élèves du collectif n’ont souhaité donner aucune information, expliquant vouloir préserver « la sécurité de la famille ».
Le collectif exhorte les responsables « à vraiment bouger »
« On est la dixième école occupée de Grenoble depuis la rentrée. Entre temps, une famille dans l’une des écoles a trouvé une solution, mais nous sommes encore neuf écoles à héberger des familles et des enfants scolarisés sans toit », s’inquiète Emmanuel, l’un des membres du collectif Solidarité Lucie-Aubrac.
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Une réflexion sur « Grenoble : neuf écoles occupées par quatorze familles à la rue »
Si c’est une fois de plus des familles que certains appellent « sans papier », donc des personnes rentrées illégalement en France, elle sont invitées à repartir, pour ne pas créer de faux espoirs aux autres qui voudraient « suivre leur exemple »… Ces « appels à l’aide » c’est sans fin… et avec l’argent du contribuable.
Surout, arrêteez de leur faire de la pub !