FLASH INFO – S’achemine-t-on vers une détente dans les relations entre le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Grenoble-Dauphiné et la Ville de Grenoble ? En septembre 2024, par la voix de son président Hervé Gerbi, l’association avait annoncé couper les ponts avec la municipalité à la suite de prises de position du maire Éric Piolle sur la politique d’Israël. L’élu avait répondu deux mois plus tard, en défendant ses opinions et en assurant garder « la main tendue ».
Le courrier était, à son tour, resté un temps sans réponse. Il est vrai qu’entre la décision du Crif et la réponse d’Éric Piolle, Hervé Gerbi a quitté ses fonctions de président pour se lancer dans la campagne de la législative partielle sur la première circonscription de l’Isère. Finalement, jeudi 28 novembre, le président par intérim du Crif Grenoble-Dauphiné, l’avocat grenoblois Jean-Luc Medina, a publié un communiqué faisant état de la réaction de l’association au message que lui avait adressé le maire de Grenoble. Et celle-ci est plutôt positive.
« À la veille des commémorations des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau et des différentes commémorations qui doivent suivre, le Crif a décidé à l’unanimité de saisir la main tendue du maire de Grenoble […] et [de] renouer le dialogue institutionnel et républicain », annonce ainsi Jean-Luc Medina.
L’avocat indique qu’il va solliciter un rendez-vous avec Eric Piolle « pour retrouver le chemin du dialogue républicain, et travailler à promouvoir la paix civile, à lutter contre tous les racismes et contre l’antisémitisme et honorer la mémoire des résistants et des déportés ».
Pour autant, le président du Crif Grenoble-Dauphiné précise ne pas « renier ni la colère qui l’a poussé à suspendre les relations en octobre dernier, ni les désaccords ». Et, dans un contexte de hausse des actes antisémites qui n’épargne pas Grenoble, il demande au maire « de cesser d’attiser les tensions par la publication de communiqués sur la situation internationale au Moyen-Orient, sans aucun intérêt local mais qui par amalgame et raccourcis mettent en danger la sécurité d’une partie des Grenoblois ».
Une demande à laquelle n’accèdera sans doute pas Éric Piolle, celui-ci ayant déjà fait savoir à son prédécesseur Hervé Gerbi qu’il ne « pouvait exiger de [lui] le silence ».
Une réflexion sur « Le Crif Grenoble-Dauphiné accepte la « main tendue » du maire de Grenoble pour « renouer le dialogue républicain » »
Quelqu’un a‑t-il entendu Eric Piolle condamner les appels à l’intifada dans Paris, lancés par l’antisémite Omar Alsoumi avec à ses côtés tout LFI sur l’estrade ? Il y avait Manuel Bompard en écharpe tricolore, Rima Hassan, Sophia Chirikou, Thomas Portes, Louis Boyard. La vidéo sur le site Balance Ton Antisémite est hallucinante.
https://www.lepoint.fr/societe/qui-est-omar-alsoumi-importateur-officiel-du-conflit-palestinien-en-france-12 – 03-2024 – 2554772_23.php