Tribune: "L’idéologie de la “ville apaisée” (CVCM) a fait prospérer la gangrène au quartier Hoche, à Grenoble. Bientôt à l’Alma et Berriat aussi?"

Tribune : « L’idéologie de la “ville apai­sée” (CVCM) a fait pros­pé­rer la gan­grène au quar­tier Hoche, à Grenoble. Bientôt à l’Alma et Berriat aussi ? »

Tribune : « L’idéologie de la “ville apai­sée” (CVCM) a fait pros­pé­rer la gan­grène au quar­tier Hoche, à Grenoble. Bientôt à l’Alma et Berriat aussi ? »

TRIBUNE LIBRE – Dans une nou­velle tri­bune, le col­lec­tif Grenoble à cœur dénonce les choix de la muni­ci­pa­lité dans le cadre du pro­jet d’ur­ba­nisme « Cœur de Ville, cœur de Métropole » (CVCM) et sa volonté de créer une ville « apai­sée ». À ses yeux, ceux-ci ont notam­ment favo­risé l’en­cla­ve­ment du quar­tier Hoche à Grenoble, en y fai­sant pros­pé­rer le tra­fic de drogue. Le col­lec­tif redoute des consé­quences simi­laires pour les quar­tiers Berriat et Alma.

Retournons en 2016. Le quar­tier Hoche n’est plus un havre de « tran­quillité » mais sa vita­lité res­semble à celle du centre-ville d’alors, qui en cette année est le qua­trième le plus dyna­mique de notre pays et n’a pas encore été rebap­tisé « Cœur de Ville Cœur de Métropole » (CVCM). Une déno­mi­na­tion nov­langue conçue par le mar­ke­ting poli­tique pour faire ava­ler la trans­mu­ta­tion des bou­le­vards Agutte-Sembat – Lyautey en auto­route à vélos.

Et reve­nons main­te­nant en 2024. Plus per­sonne ne parle de « Cœur de Ville Cœur de Métropole », nom jeté aux oubliettes avec son cor­tège de pro­messes men­son­gères. Le quar­tier Hoche, désor­mais « apaisé » par la « Chronovélo » qui le borde, s’est en grande par­tie vidé de ses com­merces. Un seul s’y est déve­loppé et il y est comme un pois­son dans l’eau. C’est le tra­fic de drogue, comme l’a vu toute la France aux jour­naux télé­vi­sés après qu’un ado­les­cent a été tué d’une balle dans la tête.

CVCM : mais que s’est-il passé ?

Avec le pro­fes­sion­na­lisme qui la carac­té­rise, c’est après avoir fermé le bou­le­vard Agutte-Sembat que la Ville s’est aper­çue que la rue Beyle-Stendhal connec­tait le quar­tier Hoche au centre-ville, en cou­pant donc le tracé de la future « Chronovélo » au niveau de la poste Chavant.

Qu’a‑t-elle fait ? Pas la remise en cause de son tracé idéo­lo­gique, bien que les spé­cia­listes1Certu, FFvélo. décon­seillent les pistes cyclables bidi­rec­tion­nelles en ville à cause du trop grand nombre de tra­ver­sées avec les conflits que ça engendre, et que la ville de Copenhague a banni ce type d’infrastructures depuis plus de vingt ans !

Non, elle a seule­ment impro­visé une petite réunion sans trop pré­ve­nir, le 15 mai 2018, inti­tu­lée « un nou­veau fonc­tion­ne­ment pour la place André-Malraux », et y a annoncé sans aucune dis­cus­sion pos­sible que la rue Beyle-Stendhal serait fermée.

« Nouveau fonc­tion­ne­ment » qui fait aujourd’hui la une des actua­li­tés natio­nales, et qu’un habi­tant du quar­tier Hoche a expli­qué à la presse : « Si le tra­fic a pu prendre une telle ampleur, c’est parce que la place est deve­nue dif­fi­ci­le­ment acces­sible. Avant 2019, les poli­ciers pou­vaient péné­trer dans le quar­tier par deux rues. Celle du 4e régi­ment du génie et, de l’autre côté, par une voie qui débou­chait du bou­le­vard Agutte-Sembat. Passage sup­primé depuis l’ins­tal­la­tion de la piste Chronovélo. »

L’accès au quartier Hoche que « CVCM » a condamné (ancienne photo Google 2016).

L’accès au quar­tier Hoche que « CVCM » a condamné (ancienne photo Google 2016).

La pou­drière, la nasse

Ensemble, les repré­sen­tants des com­mer­çants2Union des com­mer­çants de Hoche, Union des com­mer­çants de Strasbourg-Chavant. et des habi­tants3Union de quar­tier Championnet Bonne Condorcet Hoche, Union des Habitants du Centre-Ville. du sec­teur l’avaient pour­tant clai­re­ment fait savoir par voie de presse : il y a « un risque de pou­drière si on enclave Hoche ». La Ville n’a pas voulu l’entendre.

Et cela alors que Grenoble à Cœur aussi avait alerté le maire : « Le quar­tier Hoche est confronté à de la délin­quance, qui s’est aggra­vée ces der­nières années. Comment pen­sez-vous qu’en faire un ghetto refermé sur lui-même influera sur ce pro­blème ? Il est néces­saire que les véhi­cules d’intervention aient un accès rapide, et ne puissent pas se retrou­ver blo­qués dans une nasse. La ques­tion a‑t-elle été bien étu­diée par les polices muni­ci­pale et natio­nale, et avec quel résul­tat ? La même ques­tion se pose concer­nant les pom­piers ainsi que le Samu. »

Monsieur Éric Piolle ne s’est même pas donné la peine de répondre, comme à son habi­tude qui est bien connue, et est aussi celle de son équipe municipale.

Le quartier Hoche au 20h de TF1 du 23 août 2024.

Le quar­tier Hoche au 20h de TF1 du 23 août 2024.

CVCM : « Un centre-ville agrandi et plus attrac­tif » qu’ils disaient…

Quartier Hoche, « tout le monde se barre peu à peu », a témoi­gné à la presse un des com­mer­çants encore pré­sents, un autre ajou­tant : « Il y avait une bras­se­rie qui mar­chait bien, c’est vide. L’épicerie soli­daire, c’est vide. Une autre pas très loin, vide aussi. » Pareil pour les locaux d’Habitat, non repris et tou­jours vacants éga­le­ment, bien que situés en bor­dure de l’au­to­route à vélos… si béné­fique au com­merce d’après le maire et ses adjoints.

Si encla­ver le quar­tier l’a offert aux tra­fics et les a fait pros­pé­rer, c’est tout l’inverse pour la vie com­mer­ciale légi­time. Qui la vou­lait ainsi la « ville apai­sée » ?

L’accès que « CVCM » a condamné et la brasserie fermée (ancienne photo Google 2016).

L’accès que « CVCM » a condamné et la bras­se­rie fer­mée (ancienne photo Google 2016).

Pourtant, ça aussi les repré­sen­tants des com­mer­çants et des habi­tants l’avaient dit : « Les voi­tures ne vien­dront plus du tout. Vous ima­gi­nez l’im­pact que cela aura sur les com­merces de Hoche ? Les com­merces servent au lien social, puisque ce sont des lieux de ren­contre. Mais à Hoche, ils sont en grand dan­ger. » Cette alerte aussi la Ville l’a ignorée.

« Cœur de Ville Cœur de Métropole » pré­ten­dait agran­dir le centre-ville4Page inter­net « CVCM » du site de la mai­rie, (tem­po­rai­re­ment ?) sup­pri­mée. ; il a rétréci ! Et pro­met­tait de « dyna­mi­ser le com­merce » dans « un centre-ville plus attrac­tif » ; l’un et l’autre n’ont jamais autant souffert.

Bientôt les mêmes graves erreurs dans le quar­tier de l’Alma ?

La mai­rie de Grenoble apprend-elle de ses erreurs ? Non, elle les nie. Il est donc très à craindre que les mêmes causes pro­duisent les mêmes graves effets dans le quar­tier, déjà atteint par la drogue de l’Alma – Très-Cloîtres. Car la Ville a annoncé, il y a un an : « les rues Hauquelin, Vieux Temple, Sainte Ursule (par­tiel­le­ment) et Très-Cloîtres (par­tiel­le­ment) vont être inter­dites à la cir­cu­la­tion » !

L’accès par la place Notre-Dame ayant déjà été sup­primé en 2021, la seule fer­me­ture de la petite rue Hauquelin fini­rait d’isoler le quar­tier en le cou­pant tota­le­ment de l’hyper-centre, de l’île verte, des berges de l’Isère.

Les quatre fermetures à la circulation annoncées dans le quartier de l’Alma.

Les quatre fer­me­tures à la cir­cu­la­tion annon­cées dans le quar­tier de l’Alma.

D’ici peu, les mêmes graves erreurs le long du cours Berriat ?

La Ville a pour pro­jet de trans­for­mer le cours Berriat en deuxième Agutte-Sembat. D’ici peu et, dans un pre­mier temps, il serait res­treint à une seule voie entre la pas­se­relle SNCF et le cours Jean-Jaurès. Seulement pour com­men­cer5L’adjoint G. Namur : « La Ville a pour ambi­tion de réa­li­ser des amé­na­ge­ments cyclables à la fois sur le cours Berriat et la rue Pierre-Sémard à l’ouest de la voie fer­rée. Cela a d’ailleurs été déli­béré par le conseil muni­ci­pal de la Ville de Grenoble. », avant qu’ensuite la par­tie entre le Drac et Saint-Bruno ne devienne aussi une auto­route à vélos6L’adjoint G. Namur : « la Ville de Grenoble conti­nue, bien entendu, de por­ter la néces­saire réa­li­sa­tion d’une voie cyclable sécu­ri­sée éga­le­ment sur le cours Berriat entre Saint-Bruno et le Drac. », étape finale de ce sau­cis­son­nage. Cela fer­me­rait non seule­ment le cours, mais éga­le­ment nombre de petites rues !

Où est l’étude de l’impact sur la sécu­rité du quar­tier Berriat – Saint-Bruno et sur l’évolution qu’auraient les tra­fics et les points de deal du sec­teur ? Les deux polices – muni­ci­pale et natio­nale – ont-elles été consul­tées ? La pré­fec­ture a‑t-elle été inter­ro­gée ? Des avis ont-ils été émis ? Lesquels ? Toutes ces ques­tions se posent aussi pour le quar­tier de l’Alma.

Jusqu’où ira l’i­déo­lo­gie à la mairie ?

Avant qu’il n’ait été balancé aux oubliettes comme « CVCM » (et vite rem­placé par le duetto Namur-Confesson), Yann Mongaburu était allé jusqu’à décla­rer, au vu des mons­trueux embou­teillages que la « Tempovélo » géné­rait sur les quais, qu’elle pou­vait être emprun­tée par les véhi­cules d’urgence et de secours ! On mesure, là, le niveau de sin­cé­rité des tirades sur la sécu­rité des cyclistes, quand on per­met qu’ils se retrouvent face à une ambu­lance ou un véhi­cule de police rou­lant à tom­beau ouvert…

Cet exemple, qui montre que même l’absurde n’est pas une limite, dit à quel point on a l’idéologie pour seul fil conduc­teur à la mai­rie de Grenoble. Les dégâts cau­sés par le dogme ? On les nie, on ne veut pas les voir, et on contre­dit ce qu’ils prouvent s’ils finissent par sor­tir aux 20 heures des télé­vi­sions nationales.

Les pro­blèmes tout sim­ple­ment concrets qu’il faut résoudre ? On n’y répond que par des dis­cours, rem­plis d’éléments de lan­gage sor­tis d’un « deuxième cer­veau » d’Éric Piolle, une nov­langue per­met­tant de défor­mer la réa­lité et même de l’inverser. Cette phrase est un exemple de ce qu’elle per­met de dire : à Hoche, quar­tier de la « ville apai­sée » des­servi par la « Chronovélo », les tueurs sont venus en « mobi­lité douce ».

Le quartier Hoche victime de CVCM ? Au JT 20h de TF1 du 23 octobre 2024.

Le quar­tier Hoche vic­time de CVCM ? Au JT de 20h de TF1 le 23 octobre 2024.

Jusqu’où ira la casse de Grenoble ?

Dix années l’ont mon­tré, et chaque jour on le voit : les dégâts de l’idéologie au pou­voir iront jusqu’où les Grenoblois lais­se­ront faire sans agir ensemble, sans se regrou­per, sans attendre qu’une équipe muni­ci­pale com­pé­tente puisse enfin faire repar­tir la ville vers le haut. Le pire n’est jamais cer­tain quand sa pro­gres­sion est contrée, à l’exemple de la mobi­li­sa­tion du col­lec­tif « Touche pas à ma place » qui réunit com­mer­çants et habi­tants de plu­sieurs sec­teurs de la ville, et qui s’est fait récem­ment connaître par une action devant les locaux de la Métropole situés… quar­tier Hoche.

Grenoble à Cœur,
le 17 novembre 2024.

Banderole du collectif « touche pas ma place », rue Hoche devant la Métro (source Place Gre’net).

Banderole du col­lec­tif « Touche pas ma place », rue Hoche devant la Métro (source Place Gre’net).

Rappel : Les tri­bunes publiées sur Place Gre’net ont pour voca­tion de nour­rir le débat et de contri­buer à un échange construc­tif entre citoyens d’opinions diverses. Les pro­pos tenus dans ce cadre ne reflètent en aucune mesure les opi­nions des jour­na­listes ou de la rédac­tion et n’engagent que leur auteur. 

Vous sou­hai­tez nous sou­mettre une tri­bune ? Merci de prendre au préa­lable connais­sance de la charte les régis­sant.

Place Gre'net

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14 réflexions sur « Tribune : « L’idéologie de la “ville apai­sée” (CVCM) a fait pros­pé­rer la gan­grène au quar­tier Hoche, à Grenoble. Bientôt à l’Alma et Berriat aussi ? » »

  1. Oui il y a eut des erreurs com­mises récem­ment comme la créa­tion d’un auto­route-vélo ave­nue Rhin Danube tota­le­ment inutile (occa­sion­nant des tra­vaux pénibles pour les rive­rains) mais le phé­no­mène de décré­pi­tude du centre ville a com­mencé il y a long­temps déjà sous Carignon, absence d’at­trait par la trans­for­ma­tion des bras­se­ries de l’hyper centre en fast­food [pro­pos modé­rés car dif­fa­ma­toires]… Quand aux points de deal du quar­tier Hoche (et les autres Tré-Cloitre et St Bruno) ils ont pros­péré grâce à la paix que leur ont laissé tout les pré­fets (donc l’é­tat) suc­ces­sifs depuis 40 ans aucune volonté poli­tique de faire quoique ce soit pour enrayer le tra­fic ni d’essayer d’autres solu­tions comme la léga­li­sa­tion. Bien sûr il y a d’autres rai­sons les choses ne sont jamais si simples, comme la fer­me­ture de la grande Poste à côté du quar­tier Hoche…

    sep article
    • La léga­li­sa­tion est l’ex­cuse trou­vée par les LFIcolos pour s’exo­né­rer des graves consé­quences de leurs déci­sions dogmatiques.
      En Hollande, la léga­li­sa­tion du shit n’a pas du tout arrêté les tra­fics. Maintenant la maire Gauche Verte (GroenLinks) d’Amsterdam en est même à vou­loir léga­li­ser … la cocaïne !
      https://​www​.cour​rie​rin​ter​na​tio​nal​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​c​o​n​t​r​o​v​e​r​s​e​-​f​a​u​t​-​i​l​-​l​e​g​a​l​i​s​e​r​-​l​e​s​-​d​r​o​g​u​e​s​-​d​u​res

      sep article
      • La plu­part des pays en Europe ont soit léga­lisé (Allemagne) soit dépé­na­lisé pour les petites quan­ti­tés, cer­tains depuis long­temps comme la Hollande (ou il n’est pas léga­lisé) et bcp d’autres, la France est à la traine comme tou­jours alors que le pro­blème de consom­ma­tion d’al­cool (50 mille morts par an) ou de médi­ca­ments n’est tou­jours pas réglée, avant de la rame­ner il faut se ren­sei­gner un minimum…

        sep article
        • Tous les points de deal de Grenoble vendent shit et cocaïne. Avant de la rame­ner il faut se ren­sei­gner un minimum…

          sep article
    • J’habitais Grenoble sous Carignon, la ville était très attrac­tive avec nombre de réa­li­sa­tions et de nou­veau­tés pour les Grenoblois, éco­no­mi­que­ment attrac­tive aussi, avec un dyna­misme com­mer­cial important. 

      Grenoble était propre, il n’y avait pas de fes­ti­val street art qui a engen­dré la dégra­da­tion de nos facades et équi­pe­ments (dont l’ex­trême gauche amue de LFI et des verts, est en bonne par­tie responsable).
      Il n’y avait de pri­va­ti­sa­tions de l’es­pace public, des places de sta­tion­ne­ment au béné­fices de bars et res­tau­rants au détri­ment des habi­tants, on cir­cu­lait d’une façon fluide bien loin d’au­jourd’­hui car Grenoble est pas­sée de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embou­teillées de France dès 2017 suite à CVCM Chronovelo et les sup­pres­sions d’axes de cir­cu­la­tions nevralgiques ! 

      La qua­lité de vie de Grenoblois c’é­tait quelque chose, et dès que Destot est arri­vée et qu’il a été asso­cié avec les rouges et verts de l’ADES, la régres­sion de Grenoble a commencé. 

      Bien sur le ban­dis­tisme exis­tait, la drogue aussi mais rien à voir avec l’am­pleur d’au­jourd’­hui, en même temps lors­qu’on fait de l’im­mi­gra­tion un accueil incon­di­tion­nel, et qu’on fait n’im­porte quoi comme expli­qué dans cette tri­bune, com­ment ne vou­lez-vous que la situa­tion ne dégé­nère pas ?

      sep article
      • Ha oui, Carignon, j’ai connu aussi sur la fin. C’est pas le gars qui a piqué des sous dans la caisse à son pro­fit, a aug­menté les impôts des Grenoblois, a fait de la tôle ? Il paraît que sans com­plexe il est encore au conseil muni­ci­pal. Faut vrai­ment être culotté d’o­ser se pré­sen­ter après avoir volé les gens qui l’a­vaient élu. Et encore plus c.ns de revo­ter pour lui !

        Concernant le clas­se­ment des « bou­chons » de la société Tomtom, dis­po­nible ici https://​www​.tom​tom​.com/​t​r​a​f​f​i​c​-​i​n​d​e​x​/​r​a​n​k​i​n​g​/​?​c​o​u​n​t​r​y​=FR, vous pou­vez voir qu’à Grenoble, les voi­tures se déplacent à 27 km/h de moyenne pen­dant les heures de pointe (« rush hour ») : pas mal comme vitesse quand on est dans un bou­chon et dans une ville dont l’es­sen­tiel est limité à 30 km/h. Vous devriez donc lais­ser tom­ber cet arguement.

        sep article
  2. C’est pas en disant trop c’est trop et en bran­dis­sant des dra­peaux blancs aux côtés d’ad­joints au maire que ça va les empê­cher de faire au quar­tier Berriat ce qu’ils ont fait au quar­tier Hoche en se fou­tant tota­le­ment de ce qu’a­vaient dit les riverains !
    Les bisou­nours, vous n’a­vez plus long­temps pour vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard pour vous, vos enfants, vos com­merces, votre quartier.
    https://​www​.fran​ce​bleu​.fr/​i​n​f​o​s​/​f​a​i​t​s​-​d​i​v​e​r​s​-​j​u​s​t​i​c​e​/​c​a​-​n​e​-​p​e​u​t​-​p​l​u​s​-​d​u​r​e​r​-​a​-​g​r​e​n​o​b​l​e​-​l​e​s​-​h​a​b​i​t​a​n​t​s​-​d​u​-​q​u​a​r​t​i​e​r​-​s​a​i​n​t​-​b​r​u​n​o​-​r​e​u​n​i​s​-​c​o​n​t​r​e​-​l​-​i​n​s​e​c​u​r​i​t​e​-​9​4​5​4​321

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  3. C’est qui les oppo­sants ? Qui n’e­tait pas là ? Faut arrê­ter votre pipeau et fake-news ! 

    De plus tous les Grenoblois pré­sents à ces reu­nions de concer­ta­tions, et non pas de co-construc­tion, comme les der­nières récem­ment, Berriat, ave­nue Jeanne d’Arc, se sont tous entendu dire que c’é­tait décidé et que c’é­tait un choix poli­tique, ce qui l’est encore, un choix non discutable ! 

    Ce qui est cer­tain, c’est que la muni­ci­pa­lité Grenobloise et la Métropole (mêmes élus Grenoblois) ont fait la sourde oreille à tous les aver­tis­se­ments et toutes les pro­po­si­tions alter­na­tives lors­qu’il y en avait. 

    Et la seule fois ou une conces­sion fut faite, ils tentent par des moyens détour­nés et mani­pu­la­tions, de reve­nir des­sus comme les Grenoblois l’ont constaté avec le sketch de la vrai/fausse péti­tion pour pri­va­ti­ser la rue Lazare Carnot en rue pié­tonne, alors qu’elle est deve­nue zone de ren­contre suite à ce qu’ils appellent une concer­ta­tion régle­men­taire et un ate­lier ou étaient pré­sents leurs sup­por­ters anti voi­tures, comme ils le sont aussi aujourd’­hui aux vrais/faux ate­liers sur le sta­tion­ne­ment et l’es­pace public, orga­nisé comme faire valoir pour jus­ti­fier tou­jours plus de sup­pres­sions de places de stationnements.

    Tous ces élé­ments fac­tuels se savent, les habi­tants parlent entre eux, il y a eu et il y a des réunions publiques pour ça, des réunions de pré­sen­ta­tions, et dans les quar­tiers et avec les élus, sans oublier les ate­liers bidonnés.

    CVCM / CHRONOVELO , cou­plé à la sup­pres­sion metho­dique des places de sta­tion­ne­ment, 1200 en 10 ans, 1500 à venir, c’est un plan de non cir­cu­la­tion et d’i­nac­ces­si­bi­lité à notre ville, qui a fait pas­ser Grenoble de la 10ème à la 4ème place des villes les plus embou­teillées de France, qui a fait fuir la plu­part des nom­breux clients de l’ex­te­rieur, prin­ci­pale cause du déclin de nos com­merces, de leurs faillites et départs ! 

    Sans oublier cette autre réus­site d’en­fer­mer Hoche avec les conse­quences que cette tri­bune décrit.

    sep article
    • Faudrait pen­ser à chan­ger votre disque, il est usé à force de le lire ici.
      Si on regarde les clas­se­ments de TomTom, on voit que Grenoble est 4ème en 2023. Mais c’est quoi un bou­chon. Ce même TomTom nous informe qu’en heure de pointe, la vitesse moyenne est de, tenez-vous bien, de 27 km/h ! La très grande majo­rité de la voi­rie de la ville est limi­tée à 30 km/h, donc, de quoi vous plai­gnez-vous ? De voir Grenoble être alors relé­guée à la 10ème place ?
      Franchement, ce clas­se­ment, c’est un peu du pipeau vu sous cette angle !
      (source ici : https://​www​.lar​gus​.fr/​a​c​t​u​a​l​i​t​e​-​a​u​t​o​m​o​b​i​l​e​/​t​o​p​-​1​0​-​d​e​s​-​v​i​l​l​e​s​-​f​r​a​n​c​a​i​s​e​s​-​l​e​s​-​p​l​u​s​-​e​m​b​o​u​t​e​i​l​l​e​e​s​-​e​n​-​2​023 – 30031465.html)

      Concernant les concer­ta­tions, j’ai assisté à TOUTES les réunions et ate­liers de concer­ta­tion concer­nant la Chronovélo entre Jaurès et Fontaine. Je n’en ai raté aucune. Tout s’est bien déroulé sauf la pré­sen­ta­tion de syn­thèse début Juillet, réunion où on a entendu les gueu­lards des unions des automobilistes^Whabitants de quar­tier, Lescure en tête, alors qu’on ne les avait JAMAIS entendu aupa­ra­vant. Et que veulent ces per­sonnes ? Qu’on prenne en compte leurs jéré­miades d’au­to­mo­bi­listes et uni­que­ment les leurs sinon ça nous fait un caca ner­veux en blo­quant le tram avec… 12 per­sonnes sur un quar­tier de plus de 20 000 habi­tants : la belle affaire ! Il faut arrê­ter de prendre les gens pour des jambons !

      sep article
      • Vous êtes un men­teur, nombre de réunions ont donné lieu à de nom­breuses oppo­si­tions de Grenoblois dès le début, qu’ils soient pié­tons, cyclistes ou auto­mo­bi­listes, que ce soit lors des vrai/faux ate­liers, des concer­ta­tions qui n’é­taient que des expli­ca­tions sans aucunes co-construc­tions, dans les reu­nions publiques de quartiers ! 

        Stop à vos fake-news 👎🏼

        sep article
        • Diantre ! Comme je l’ai écrit, la seule réunion où il y a eu des hur­le­ments a été la der­nière, noyau­tée par 3 unions de quar­tier. Pour les autres, il y a eu des oppo­si­tions, bien enten­dues, comme par exemple la volonté d’a­voir la chro­no­vélo à niveau sous l’Estacade ce qui n’é­tait pas prévu, d’a­voir une piste cyclable plus large sur le cours Berriat, d’a­voir une jolie pla­cette au niveau de Vercors / Veyron-Lacroix.
          Quant aux fake news, c’est juste l’hô­pi­tal qui se fout de la charité.

          sep article
  4. Et tou­jours les mêmes ron­chons qui, à l’i­mage d’Arpagon et de sa cas­sette, hurlent en meute « ma bagnole, ma bagnole, ma bagnole ».
    Quant à leurs com­pé­tences en matière d’a­mé­na­ge­ments cyclables, je pense qu’il faut les écou­ter et les prendre à leur propres mots : si effec­ti­ve­ment une piste cyclable bidi­rec­tion­nelle de 3m50 de large n’est pas le top en centre-ville, dans ce cas, fai­sons des pistes cyclables mono­di­rec­tion­nelles de 2m50 de large comme le font les danois mais en sup­pri­mant le sta­tion­ne­ment moto­risé de chaque côté de la rue comme le font éga­le­ment les danois (et même pire puis­qu’ils montent des pistes mono­di­rec­tion­nelles avec des lar­geur de 3m soit 6m au total). Je ne suis pas sûr que ces « experts » deviennent d’ac­cord avec cette pro­po­si­tion quand on voit le cirque qu’ils font en pleu­rant la dis­pa­ri­tion de quelques places de par­king ici ou là. Bref, une pos­ture. Ou plu­tôt une imposture.

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  5. C’est dom­mage pour les per­sonnes ayant rédi­gés la tri­bune l’an­nonce que l’ac­cès la place d’Apvril et à la place A. Malraux depuis Mal Lyautey seraient réser­vés aux pié­tons et cyclistes a été faite lors d’une réunion de concer­ta­tion en juin 2017 où j’é­tais pré­sent mais où les oppo­sants n’é­taient pas là et on pous­sait des hauts cris scan­da­li­sés en 2018 un an après quand il y’a eu une nou­velle réunion sur le sujet.
    On peut encore voir les dates des 2 réunions sur le sec­teur Chavant les 15 et 30 juin 2017 à la biblio­thèque d’é­tude sur le site de la métro par­ti­ci­pa­tive https://​metro​po​le​par​ti​ci​pa​tive​.fr/​p​a​r​t​i​c​i​p​a​t​i​o​n​/​2​3​3​/​3​2​-​e​s​p​a​c​e​-​p​a​r​t​i​c​i​p​a​t​i​f​.​h​t​m​?​a​c​c​e​s​s​=​1​&​t​a​b​=​588
    A Marty je ne vois pas le rap­port avec la beauté de voir pas­ser des voi­tures à toute vitesse dans une rue pas faite pour cela.
    Pour ma part, très satis­fait de ne plus voir des auto­mo­bi­listes pas­sés ici à toute vitesse avec l’ob­jec­tif de shun­ter le car­re­four Chavant en reliant direc­te­ment le bou­le­vard Joffre au bou­le­vard Mal Lyautey comme cela était pos­sible avant CVCM et que j’ob­ser­vais souvent.

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  6. Il est vrai que le terme de « ville apai­sée » que l’on peut voir sur les grands pan­neaux à l’en­trée de l’ag­glo­mé­ra­tion a quelque chose à la fois de ridi­cule et de tra­gique. Il existe cepen­dant une cause pro­fonde, quoi que non dite, à tous les maux que vous décri­vez. Il ne s’a­git pas d’in­com­pé­tence, d’a­veu­gle­ment, ni même d’ab­sence de sens cri­tique car cela ne sau­rait expli­quer un tel sac­cage. Non il s’a­git d’une valeur esthé­tique, beau­coup plus idéo­lo­gique, qui per­met à nos édiles d’oeu­vrer en toute bonne conscience et de per­sé­vé­rer dans leur mis­sion en toute igno­rance. On pour­rait appe­ler cela la « haine du beau » ou tout sim­ple­ment une par­faite incul­ture de ce qui fait la beauté d’une ville, la qua­lité archi­tec­tu­rale d’un quar­tier his­to­rique, la dou­ceur d’une place, la quié­tude d’un parc, la grâce et la déli­ca­tesse d’un jar­din. Car dans un sys­tème de pen­sée ou tout est mis au pli des chiffres, des don­nées, des flux et des ratios, le beau est for­cé­ment « bour­geois », inutile et non quan­ti­fiable. Donc, il ne peut exis­ter, sous peine de mettre en péril toute l’ar­chi­tec­ture du sys­tème si bien rodé de quan­ti­fi­ca­tion et de ratio­na­li­sa­tion du monde. Voila au final ce qui rend toutes les choses qu’ils entre­prennent laides, délé­tères et sans inté­rêt. C’est dom­mage, car la beauté est une ques­tion de regard, elle nous unit et nous ins­pire depuis notre enfance. Et elle a un pou­voir indé­niable sur le bon­heur des humains et sur l’at­ten­tion qu’ils portent à leur lieu de vie.

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