FOCUS - Opération déminage pour Maurice Bansay, vendredi 18 octobre 2024, à propos du centre commercial Neyrpic. Le président fondateur du groupe Apsys est ainsi revenu sur la polémique concernant le protocole d'accord conclu avec la Métropole pour ne pas déstabiliser le commerce dans l'agglomération grenobloise. Et a vilipendé la Ville de Grenoble, en la personne d'Alan Confesson, pour qui Apsys a foulé aux pieds ses engagements.
Apsys, promoteur du tout nouveau centre commercial Neyrpic, a-t-il contribué à déstabiliser le commerce en démarchant certains commerçants du centre-ville de Grenoble ? Certainement pas selon Maurice Bansay, président et fondateur du groupe, qui s'est borné à une courte déclaration, vendredi 18 octobre 2024, pour contrer la polémique naissante.
« Je réitère : Apsys a tenu tous les engagements prévus dans le cadre du protocole signé avec la Métropole. Je réaffirme ce propos avec force et vigueur », a-t-il exposé en liminaire. Puis, renvoyant vers ses propos tenus le 8 octobre dans les colonnes du Dauphiné libéré, le président a déclaré « qu'il n'avait rien à ajouter par rapport à ce qu'il a[vait] exprimé à cette occasion ».
En substance, Apsys a-t-il tenu ses promesses ? « Le premier engagement que nous avions pris, c’était de “ne pas solliciter ni donner suite à des demandes de transferts d’enseignes du centre-ville de Grenoble” ». De plus, au titre des autres engagements, « nous nous étions engagés à amener 60 % d’enseignes non présentes sur le territoire. Ça aussi, nous l’avons respecté. »
L'enseigne de prêt-à-porter espagnole Zara a fermé ses portes pour s'installer à Neyrpic. © Joël Kermabon - Place Gre'net
Et l'enseigne Zara qui a baissé son rideau pour rallier Neyrpic ? « Ce n’est pas du tout Apsys qui a démarché Zara pour lui faire fermer le centre-ville. C’est un faux procès qu’on nous fait car, en plus, la situation était connue de la Métropole à travers le comité d’enseignes », s'est défendu le fondateur d'Apsys.
Quant aux autres enseignes comme Sandro, Maje ou encore Claudie Pierlot, « quand nous avons signé avec ce groupe, c’était avec l’engagement de leur part qu’ils maintenaient leur exploitation dans le centre-ville. Il y a zéro débat là-dessus », a également affirmé Maurice Bansay.
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2 réflexions sur « Neyrpic : « Apsys a respecté tous les engagements conclus avec la Métropole », réaffirme son président Maurice Bansay »
À un moment, il faudrait qu’Alan Confesson d’extrême gauche qui n’a que faire des commerçants, ni des habitants (à part les soutiens politiques de la municipalité donc une minorité votante), cesse de se moquer des Grenoblois !
En tout cas merci aux élus dont il fait partie, de ne pas s’être opposés au projet Neyrpic, et d’organiser l’innaccessibilité méthodique de Grenoble depuis 2014, en faisant fuir les clients de nos commerces dont nombre ont fait faillite ou partent ailleurs comme à Neyrpic ou grand place ! Bientôt au tour des commerçants de l’avenue Jeanne d’Arc ?
Donc en résumé Alan Confesson va peut-être faire un procès à Neyrpic qu’il a laissé s’installer aux portes du centre-ville, qui va peut être faire un procès à Alan Confesson parce qu’il gesticule et fait du bruit avec sa bouche.
C’est sûr qu’avec ça le commerce du centre-ville est sauvé. Plus besoin de le rendre accessible, propre et sûr, entretenu, sans vélos au milieu des piétons, sans tags partout. Vive Alan Confesson, vive Grenoble crassepitale verte.