FOCUS – Maurice Bansay, président d’Apsys, David Queiros, maire de Saint-Martin‑d’Hères, Christophe Ferrari, président de la Métropole, et Jean-Pierre Barbier, président du Département, ont procédé ce lundi 6 décembre 2021 à la pose de la première pierre du projet Neyrpic, à Saint-Martin-d’Hères. Un évènement officialisant le début des travaux sur le site des anciennes friches industrielles, après plus d’une décennie de procédures judiciaires, de reports et de contestation. Le futur pôle de commerces et de loisirs devrait voir le jour à la fin 2023.
La date était particulièrement attendue par les promoteurs du projet. Ce lundi 6 décembre 2021, Maurice Bansay, président d’Apsys, David Queiros, maire de Saint-Martin‑d’Hères, Christophe Ferrari, président de la Métropole, et Jean-Pierre Barbier, président du Département de l’Isère et de Territoires 38, ont procédé à la pose de la première pierre du futur centre commercial Neyrpic, à Saint-Martin-d’Hères.
Si les engins de chantier sont déjà à pied d’œuvre depuis la fin octobre 2021, sur les friches de l’ancienne usine Neyrpic, l’évènement symbolisait le véritable coup d’envoi de cette opération pharaonique, maintes fois confirmée et maintes fois reportée. L’aboutissement d’une collaboration de près de quinze ans entre l’investisseur et gestionnaire Apsys et les différentes collectivités impliquées.
Le président d’Apsys « remercie » les opposants d’avoir renoncé à leur dernier recours
Rarement un projet urbain n’aura en effet été aussi long à se concrétiser. Depuis la première mouture présentée en 2007 par Apsys, suivie dix ans plus tard par la version définitive, les multiples recours engagés par des habitants et des commerçants ont mis bien des bâtons dans les roues aux partisans de Neyrpic. Mais la bataille judiciaire semble cette fois terminée, toutes les procédures étant désormais closes.
Dans son discours, le président d’Apsys Maurice Bansay a d’ailleurs tenu à adresser un message plutôt inattendu à ses détracteurs. « Je voudrais saluer les opposants à ce projet, qui nous ont permis d’évoluer », a‑t-il déclaré. « Je les remercie de ne pas avoir poursuivi de manière stérile l’acharnement dont nous avons fait l’objet pendant des années. »
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