FOCUS – Le Département de l’Isère va pré­sen­ter ses orien­ta­tions en matière d’en­vi­ron­ne­ment sous forme d’une « bous­sole » signée Isère durable, à l’oc­ca­sion de sa séance publique du ven­dredi 27 sep­tembre 2024. L’occasion pour la majo­rité de mettre en avant son « prag­ma­tisme » et de van­ter ses réa­li­sa­tions. Mais d’autres sujets, comme la stra­té­gie tou­ris­tique, en par­ti­cu­lier pour les ter­ri­toires de mon­tagne, sont aussi à l’ordre du jour.

« Sur le cli­mat, le réchauf­fe­ment cli­ma­tique, la tran­si­tion éco­lo­gique, on peut dire beau­coup de choses. Mais à la dif­fé­rence de beau­coup de col­lec­ti­vi­tés, nous, on agit. On n’est pas dans l’esbroufe. » Ainsi s’est exprimé le pré­sident du Conseil dépar­te­men­tal de l’Isère Jean-Pierre Barbier qui a pré­senté en amont la stra­té­gie « Isère durable » qui sera sou­mise aux élus lors d’une séance publique du Département, le ven­dredi 27 sep­tembre 2024.

De gauche à droite, Christophe Suszylo (vice-pré­sident au Tourisme), Séverine Battin (direc­trice géné­rale des ser­vices), Jean-Pierre Barbier (pré­sident), Céline Dolgopyatoff Burlet (vice-pré­si­dente à l’Environnement) et Nathalie Faure (vice-pré­si­dente à la Montagne). © Florent Mathieu – Place Gre’net

Dans un docu­ment gra­phique adop­tant la méta­phore de la bous­sole, Isère durable recense les actions en faveur de l’en­vi­ron­ne­ment reven­di­quées par le Département, et mises en œuvre depuis l’ar­ri­vée de la majo­rité (de droite) actuelle en 2015.

Au centre de la bous­sole, les actions déjà bien enga­gées. Puis, à mesure que les items s’é­loignent du centre, les actions en cours, plus ou moins avan­cées, selon les cas. « On a voulu démon­trer qu’au Département, quand on dit les choses, on les fait », a encore mar­telé Jean-Pierre Barbier.

Un plan Isère durable autour de cinq orien­ta­tions majeures

Les orien­ta­tions rete­nues dans le cadre d’Isère durable ? Elles sont au nombre de cinq : la réduc­tion des gaz à effet de serre, la conser­va­tion des espaces natu­rels, la pré­ser­va­tion des res­sources, l’a­dap­ta­tion des ter­ri­toires au chan­ge­ment cli­ma­tique et l’ac­com­pa­gne­ment des trans­for­ma­tions socié­tales. Le tout en ins­cri­vant les actions de la col­lec­ti­vité dans ses champs de com­pé­tences. « Par exemple, le Département n’est plus com­pé­tent pour ce qui concerne les trans­ports, donc on n’a­git pas », a résumé le président.