FLASH INFO – Les tra­vaux enga­gés fin juin 2024 se sont ache­vés début sep­tembre : le ter­rain d’hon­neur du stade Lesdiguières de Grenoble est désor­mais entiè­re­ment rénové. Des tra­vaux qui visent à « assu­rer au stade Lesdiguières, antre his­to­rique du Football Club Grenoble (FCG), un ave­nir pérenne », reven­dique la muni­ci­pa­lité.

« La réno­va­tion de ce ter­rain d’honneur fait suite à celle en 2021 du ter­rain annexe du stade Lesdiguières éga­le­ment uti­lisé par les équipes du FCG », rap­pelle la Ville de Grenoble par voie de com­mu­ni­qué. Le ter­rain d’hon­neur a ainsi vu sa sur­face entiè­re­ment déca­pée pour per­mettre la plan­ta­tion de gazon de pla­cage, ainsi que le rem­pla­ce­ment de ses sys­tèmes de drai­nage et d’arrosage.

Montant de l’o­pé­ra­tion ? 450 000 euros, pris en charge par la Ville. Une somme qui vient s’a­jou­ter aux 850 000 euros consa­crés à la réno­va­tion du ter­rain annexe en 2021, finan­cés à hau­teur de 200 000 euros par la muni­ci­pa­lité gre­no­bloise. Le FCG, le Département de l’Isère et la Région Auvergne-Rhône-Alpes avaient alors assuré le reste du financement.

Le ter­rain annexe du Stade Lesdiguières avait déjà été rénové en 2021. © Manuel Pavard – Place Gre’net

Et main­te­nant ? « Des dis­cus­sions vont s’entamer sur un per­mis de construire assorti d’un bail emphy­téo­tique [bail de très longue durée, ndlr] accordé au club pour construire de nou­veaux bâti­ments et réno­ver la tri­bune prin­ci­pale Jean-Liénard », indiquent les ser­vices muni­ci­paux. Ces der­niers garan­tissent par ailleurs des cré­neaux pour les équipes rési­dentes actuelles, notam­ment celle des Centaures.

La Ville entre­voit encore, dans une tem­po­ra­lité à « moyen ou long terme », l’ins­crip­tion du stade Lesdiguières dans un « futur éco­quar­tier » qui « com­pren­dra des loge­ments diver­si­fiés, ser­vices et com­merces et sera pensé en lien étroit avec les acti­vi­tés spor­tives ». Une pre­mière rési­dence est en cours de tra­vaux tan­dis que d’autres pro­grammes de construc­tion sont pré­vus au-delà de l’ho­ri­zon 2030, le tout pou­vant être des­servi (« à long terme ») par la ligne E du tram­way et une Chronovélo.