FLASH INFO – La zone régulée préventive contre la propagation du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine est étendue au nord du département de l’Isère, annonce la préfecture dans un communiqué en date du 31 août 2024. Ce sont ainsi 289 communes qui sont concernées pour l’heure, mais cette zone est « appelée à évoluer selon l’apparition de nouveaux foyers », précisent les services de l’État.
La zone régulée préventive contre la propagation du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine comporte des règles spécifiques dans la gestion des mouvements des animaux. Ainsi, pour tenter de prévenir la propagation de la maladie, « les ruminants doivent avoir fait l’objet d’un traitement de désinsectisation 14 jours avant leur départ et avoir obtenu un test de dépistage négatif », indique la préfecture. De plus, « les ruminants détenus en zone indemne ne peuvent pas participer à une manifestation, exposition ou foire ayant lieu en zone régulée ». Des règles spécifiques peuvent en outre s’appliquer pour les échanges internationaux.
C’est vers le milieu du mois d’août que la maladie a été signalée en Isère, après avoir pénétré sur le territoire français via l’Aisne et les Ardennes. L’ensemble du département est désormais concerné par l’extension de la zone de vaccination volontaire prise en charge par l’État. « Ainsi, tous les éleveurs isérois de bovins et d’ovins pourront disposer de doses de vaccins gratuitement dès la première quinzaine du mois de septembre », fait savoir la préfecture. L’immunité contre la maladie survient quant à elle environ trois semaines après administration du vaccin.
« Depuis son apparition aux Pays-Bas fin 2023, ce nouveau stéréotype de la FCO a engendré des impacts significatifs dans les élevages infectés, rappelle la préfecture de l’Isère. Et de préciser : « Cette maladie virale qui touche les ruminants et principalement les ovins et bovins est propagée par un moucheron ».
Le député Les Républicains de la septième circonscription de l’Isère Yannick Neuder estime pour sa part que la préfecture a répondu à ses propositions en mettant en place une zone régulée préventive sur le nord du département. Idem pour l’extension de la zone de vaccination prise en charge. « Un effort qui s’ajoute à l’annonce récente de la préfecture qui avait indiqué que les frais de diagnostic engagés seraient entièrement pris en charge par l’État », salue ainsi le parlementaire par voie de communiqué.