Préfecture et élus de l'Isère marquent leur engagement contre la propagation de la fièvre catarrhale ovine

Préfecture et élus de l’Isère suivent de près la pro­pa­ga­tion de la fièvre catar­rhale ovine

Préfecture et élus de l’Isère suivent de près la pro­pa­ga­tion de la fièvre catar­rhale ovine

FLASH INFO – La fièvre catar­rhale ovine touche de plus en plus l’Isère. Le pré­fet Louis Laugier, le pré­sident du Département Jean-Pierre Barbier, le député Yannick Neuder, le séna­teur Guillaume Gontard, ainsi que le maire de Saint-Siméon-de-Bressieux Éric Savignon, le pré­sident de la Chambre d’a­gri­cul­ture de l’Isère Jean-Claude Darlet et la direc­trice du Groupement de défense sani­taire Aurore Tosti ont effec­tué une visite mer­credi 28 août 2024 à la Bergerie des Templiers, frap­pée par cette maladie.

« Cette visite a per­mis de mieux com­prendre les dif­fi­cul­tés aux­quelles sont confron­tées les éle­veurs et de faire un état des lieux le plus exhaus­tif pos­sible en iden­ti­fiant, en com­mun, des solu­tions adap­tées », indique la pré­fec­ture de l’Isère. Cette der­nière confirme à cette occa­sion que des cas de fièvre catar­rhale ovine ont été signa­lés dans le dépar­te­ment « depuis plu­sieurs jours », comme s’en était déjà alarmé Yannick Neuder. Les ser­vices de l’État ne donnent tou­te­fois pas (encore) de pré­ci­sions sur le nombre de cas recen­sés ou la pro­gres­sion de la mala­die dans les élevages.

Le préfet de l'Isère Louis Laugier, le président du Département Jean-Pierre Barbier, le sénateur Guillaume Gontard et le député Yannick Neuder ont visité la Bergerie des Templiers pour évoquer la situation de la fièvre catarrhale ovine. © Yannick Neuder - X

Le pré­fet de l’Isère Louis Laugier, le pré­sident du Département Jean-Pierre Barbier, le séna­teur Guillaume Gontard et le député Yannick Neuder ont visité la Bergerie des Templiers pour évo­quer la situa­tion de la fièvre catar­rhale ovine. © Yannick Neuder – X

La pré­fec­ture annonce par ailleurs la créa­tion d” »un comité de suivi heb­do­ma­daire réunis­sant tous les acteurs » et la prise en charge inté­grale des frais de diag­nos­tic enga­gés par les exploi­tants. Elle leur garan­tit « une proxi­mité des ser­vices, une écoute per­ma­nente et la dif­fu­sion rapide d’informations nou­velles, notam­ment au regard de la situa­tion évo­lu­tive de cette mala­die ». Tout en rap­pe­lant les trois règles d’or face à celle-ci : sur­veiller et signa­ler les cas, pro­té­ger les trou­peaux via la dés­in­fec­tion des lieux et des moyens de trans­port, et vac­ci­ner les animaux.

Sur les réseaux sociaux, les par­le­men­taires isé­rois qui étaient pré­sents à la visite ne cachent pas leur inquié­tude. Guillaume Gontard décrit ainsi « une évo­lu­tion inquié­tante » de la fièvre catar­rhale et insiste sur le « besoin d’un suivi tech­nique et psy­cho­lo­gique pour épau­ler les éle­veurs ». Yannick Neuder évoque, pour sa part, « une mala­die qui touche dure­ment nos exploi­ta­tions locales, cau­sant des pertes de 30 à 40 % des trou­peaux pour cer­tains éle­veurs ». Il rap­pelle en outre que la mala­die n’est pas trans­mis­sible à l’hu­main et que la consom­ma­tion de viande ou de lait ne pré­sente pas de risques. 

Florent Mathieu

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