FLASH INFO – Dans un communiqué en date du 26 avril 2023, la préfecture de l’Isère annonce la levée des zones de contrôle temporaire (ZCT), mises en place après la découverte de cas d’oiseaux contaminés par la grippe aviaire, sur l’ensemble du département. En janvier 2023, la première ZCT concernait treize communes iséroises… pour plus de 200 un mois plus tard.
« De janvier à mars 2023, le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié à 10 reprises sur des oiseaux sauvages dans le département de l’Isère ou à moins de 20 km dans des départements limitrophes », rappellent les services de l’État. Une distance qui a son importance, puisque les zones de contrôle temporaire étaient décrétées dans un rayon de 20 km autour de la découverte d’un oiseau mort de la grippe aviaire. Entraînant, entre autres, le renforcement des mesures de protection des élevages de volailles et de palmipèdes.
La levée des ZCT ne signifie pas que le virus a disparu. « Il circule toujours activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs et au sein de la faune sauvage autochtone. L’ensemble du territoire national reste donc toujours placé en risque qualifié d’élevé au regard de l’influenza aviaire, afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques et de souveraineté alimentaire », avertit la préfecture.
C’est pourquoi « des mesures renforcées de prévention pour les élevages avicoles et les basses-cours des particuliers dans toutes les communes » sont toujours d’actualité. Parmi ces mesures, « la claustration des élevages professionnels et basses-cours des particuliers reste obligatoire », « les seuls rassemblements d’oiseaux pouvant être autorisés restent limités aux oiseaux d’ornement strictement élevés en volière », et les morts suspectes d’animaux doivent toujours être signalées.
D’autres mesures de précaution sont à maintenir. Il est toujours recommandé de ne pas s’approcher ou de nourrir les oiseaux sauvages. De plus, « pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés ». En somme, des mesures qui font beaucoup penser… à celles des zones de contrôle temporaire.