FLASH INFO – Des cas de fièvre catarrhale ovine en Isère ? C’est ce que révèle le député de la 7e circonscription Yannick Neuder par voie de communiqué en date du mardi 13 août 2024. Le parlementaire signale ainsi « la confirmation de plusieurs cas à la fin de la semaine dernière », soit la semaine du lundi 5 au dimanche 11 août.
La fièvre catarrhale ovine serait ainsi arrivée en Isère. Une information confirmée par le média Terre dauphinoise, selon lequel un éleveur aurait déjà perdu quinze bovins en l’espace de moins d’une semaine. Jean-François Gourdain, président de l’association des éleveurs ovins de l’Isère, aurait pour sa part vu mourir 25 de ses animaux.
Une réunion d’information assurée par le Groupement de défense sanitaire de l’Isère doit se tenir à la mairie de Saint-Siméon-de-Bressieux le mardi 20 août. Yannick Neuder indique de son côté « suivre avec la plus grande attention la réapparition de l’épidémie de fièvre catarrhale ovine et caprine qui affecte les éleveurs de sa circonscription ». Et s’engage « à informer et soutenir les éleveurs durement touchés par cette crise sanitaire ».
La nouvelle souche de la fièvre catarrhale ovine ou maladie de la langue bleue semble se propager en Isère. DR
Le député ajoute avoir « pris l’initiative de se mettre en lien avec le préfet de l’Isère pour répondre aux alertes formulées par les éleveurs au sujet des mesures d’indemnisation par l’État en cas de pertes ou de prise en charge des frais de vaccination mais aussi [de] la conduite à suivre notamment en matière de vaccination ».
Des dégâts potentiellement importants dans les troupeaux de bétail
Aussi appelée « maladie de la langue bleue », la fièvre catarrhale n’est pas transmissible à l’homme mais peut causer des dégâts importants dans les troupeaux de bétail du fait de sa potentielle mortalité. Depuis le début du mois d’août, une nouvelle souche a été identifiée dans le nord de la France, ce qui cause de vives inquiétudes parmi les éleveurs, la maladie se propageant rapidement sur le reste du territoire. Dimanche 11 août, l’État a fait savoir qu’il prendrait en charge les frais de vaccination des animaux.