FLASH INFO – Une réunion plénière consacrée à la « sobriété foncière » s’est tenue jeudi 25 juillet 2024 sous la présidence du préfet de l’Isère Louis Laugier. Etaient conviés des élus et représentants des intercommunalités, du Département, ainsi que des établissements publics des Scot1Schéma de cohérence territoriale., des agences d’urbanisme, des établissements publics fonciers, des parcs naturels régionaux et de l’Association des maires de l’Isère. Une démarche inscrite dans la « stratégie Eau-Air-Sol-Énergie » régionale.
« Cette rencontre a permis de recueillir les avis des participants et de leur restituer le fruit de réflexions issues de 4 axes », indique la préfecture de l’Isère. Tout d’abord, « la nécessité de définir un point de départ pour évaluer la sobriété foncière », avec des échanges sur les outils disponibles pour analyser la « consommation foncière ».
Deuxième axe : « identifier les bonnes pratiques pour une utilisation plus efficiente et réduite du foncier, et […] valider des pistes d’actions ». Comme, par exemple, l’organisation d’une « journée des urbanistes » ou des formations adressées aux élus.
Le troisième axe identifié est « le besoin d’un accompagnement renforcé pour les territoires de montagne ». La question de l’immobilier touristique dans les stations, au détriment parfois du logement des habitants, a notamment été abordée durant la réunion.
Enfin, le quatrième et dernier axe, « l’économie et la fiscalité du foncier » dont le groupe de travail était dirigé par les Finances publiques a permis « d’aborder le sujet des pactes financiers et fiscaux et les réflexions actuelles sur la fiscalité », notamment dans la perspective du Zéro artificialisation nette.
« Depuis 2019, [la stratégie régionale Eau-Air-Sol-Énergie] mobilise l’ensemble des services de l’État pour préserver notre région et ses ressources vitales », assure la préfecture de l’Isère. Elle se déploie autour de quatre grands objectifs : préserver la ressource en eau, améliorer la qualité de l’air, diminuer le rythme de l’artificialisation des terres et atteindre la neutralité carbone. « Elle permet une mobilisation coordonnée des services de l’État au côté des acteurs locaux, au premier rang desquels les collectivités territoriales pour assurer la réussite de la transition écologique », concluent les services de l’État.