FOCUS – Les Républicains “non ciot­tistes” de l’Isère pré­sentent comme can­di­date Coline Genevois sur la troi­sième cir­cons­crip­tion pour les élec­tions légis­la­tives anti­ci­pées. Un ter­ri­toire dif­fi­cile pour une mili­tante qui, du haut de ses 20 ans, aborde sa pre­mière cam­pagne avec luci­dité, aux côtés d’un sup­pléant du même âge qu’elle, Maximin Ytournel. Si la vic­toire est l’ob­jec­tif de tout can­di­dat qui se res­pecte, la jeune femme compte au moins main­te­nir la qua­trième place rem­por­tée lors des légis­la­tives de 2022.

C’est un (très) jeune duo que Les Républicains “non ciot­tistes” pré­sentent sur la troi­sième cir­cons­crip­tion de l’Isère, à l’oc­ca­sion des élec­tions légis­la­tives anti­ci­pées des 30 juin et 7 juillet 2024. La can­di­date Coline Genevois et son sup­pléant Maximin Ytournel ont en effet 40 ans… à eux deux. « J’ai 20 ans. Je pense que ce n’est pas com­mun, des élec­tions aussi jeunes », note la mili­tante. Même âge, donc, pour Maximin Ytournel, par ailleurs pré­sident des Jeunes répu­bli­cains de l’Isère.

Coline Genevois et son sup­pléant Maximin Ytournel. © Jeunes répu­bli­cains de l’Isère

Est-ce à dire que Les Républicains envoient leur jeune garde sur une cir­cons­crip­tion très mar­quée à gauche pour lui per­mettre de faire ses pre­mières armes ? « Ce n’est pas pour cette rai­son, même si on pour­rait le pen­ser », rec­ti­fie Coline Genevois.

Pourquoi son inves­ti­ture, alors ? « Parce que j’ai la confiance du parti pour mener à bien cette cam­pagne, que ce soit sur cette cir­cons­crip­tion ou une autre », répond-elle, en ajou­tant trou­ver logique d’être sur la troi­sième, étant elle-même grenobloise.

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Coline Genevois est lucide, et a plei­ne­ment conscience que sa can­di­da­ture a peu de chances d’a­bou­tir au regard du pro­fil poli­tique de la cir­cons­crip­tion. Et plus encore dans le cadre d’une cam­pagne très courte, sur fond de dis­so­lu­tion sur­prise de l’Assemblée natio­nale. « On sait qu’on est sur un ter­ri­toire très défa­vo­rable, on essaye de se faire connaître un maxi­mum, on va faire beau­coup de porte à porte, aller à la ren­contre des habi­tants, même si on a très peu de temps », décrit la candidate.