FLASH INFO – La Ville de Grenoble annonce l’installation prochaine d’un second « Chatipi » sur son territoire, après celui mis en place en décembre 2022 quai de France, près du Jardin des Dauphins, en partenariat avec les associations One Voice et Cosa Animalia. Un partenariat renouvelé à l’occasion du conseil municipal de Grenoble du 13 mai 2024.
Le principe du Chatipi ? « Offrir un refuge aux chats errants et, une fois stérilisés et identifiés par puçage, leur donner le statut de chats libres », rappelle la Ville de Grenoble. Un statut qui « protège les animaux vivant en liberté de manière semi-domestique », ajoute-t-elle. Le refuge permet de nourrir mais aussi de stériliser les chats errants, ce qui rend leurs conditions de vie plus faciles et contribue à préserver la faune sauvage en limitant la prolifération des félins livrés à eux-mêmes.
C’est dans le quartier Mistral, rue Anatole-France, que le nouveau Chatipi doit voir le jour. Dans le cadre de son partenariat avec les associations One Voice et Cosa Animalia, la Ville de Grenoble « met à disposition le lieu, réalise les travaux d’aménagements autour du Chatipi (dalle en béton, plantation d’arbres) et s’occupe de la gestion et de l’entretien du site », indique-t-elle. De leurs côtés, One Voice fournit l’abri en bois et Cosa Animalia se charge du bon fonctionnement du refuge, des soins, du nourrissage et de la stérilisation des chats.
« Parce que la souffrance des chats sans abris est grande et que leur nombre ne cesse de croître, les Chatipis représentent une réponse simple, concrète et efficace, intégrée à la campagne globale de la Ville de Grenoble contre l’errance et la détresse féline », juge Sandra Krief, adjointe de Grenoble en charge de la Condition animale. Membre du Parti animaliste, l’élue est par ailleurs en troisième position sur la liste du mouvement pour les élections européennes du 9 juin 2024.
« L’errance, ce sont des chats dans la rue, en proie à la faim, la soif, aux maladies, aux intempéries et à la violence », décrit Sandra Krief. Qui insiste, une fois encore, sur les besoins en matière de stérilisation, sachant que, « selon une étude du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, un couple de chats génère au bout de 4 ans 20 736 chats ». En réponse à cette situation, stériliser les chats lui apparaît « la seule solution éthique et efficace ».
3 réflexions sur « Un second Chatipi, refuge pour chats errants, prochainement installé rue Anatole-France à Grenoble »
Où la haine de Piolle va-t-elle se nicher ? Aucun chien n’est enrôlé au Hamas et aucun chat n’a envahi l’Ukraine. Parfois pertinent, Désintox déraille totalement pour et sur le coup. J’abomine suffisamment l’actuelle majorité pour ne pas m’incliner devant des mesures simples, de bon sens et peu onéreuses. Vive les cabots et les matous !
J’aimerais dire vive les 1,3 à 4 milliards d’oiseaux que les chats tuent chaque année, mais ils sont morts.
https://fne.asso.fr/actualites/les-chats-sont-ils-en-train-de-detruire-la-biodiversite
Les chats et les chiens sont un fléau pour la planète. Même le GIEC le dit. Mais tout le monde a bien compris maintenant qu’en réalité la mairie de Grenoble n’a rien d’écologiste, bien au contraire.
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/vrai-ou-faux-les-chiens-et-les-chats-sont-ils-des-catastrophes-pour-la-biodiversite-et-le-climat_6216132.html