FOCUS – La 37e édition du festival des Arts du récit portée par le centre éponyme va se déployer du 15 au 23 mai 2024 à Grenoble et dans une cinquantaine de communes iséroises. Durant neuf jours, cette grande fête de la parole et de l’imaginaire donnera l’occasion de réfléchir à la construction de soi, à travers des récits de vie individuels ou collectifs, et au rapport à la langue au croisement des cultures. L’objectif ? « Raconter des histoires pour abolir les frontières et créer du lien ».
« Le festival n’a pas de thème imposé puisque l’idée est de montrer à la fois la spécificité de la forme, de la vitalité, de la modernité et de la diversité des arts du récit », a expliqué Stéphène Jourdain, directrice du Centre des Arts du récit, jeudi 11 avril 2024 lors de la présentation de la 37e édition du festival éponyme. Celui-ci va se déployer du 15 au 23 mai à Grenoble et dans une cinquantaine d’autres communes en Isère.
Au programme : plus d’une centaine de rendez-vous intégrant 53 spectacles – dont 12 créations – proposés par 40 artistes dans 69 lieux différents. Ainsi, durant neuf jours, conteurs, comédiens et musiciens feront-ils vivre cet art millénaire dans des salles de spectacle, musées, bibliothèques, écoles, parcs et cafés en s’adressant directement au public.
Stéphène Jourdain, directrice de la scène nationale Arts et création du Centre des Arts du récit. © Joël Kermabon – Place Gre’net
S’il n’y a aucun thème imposé, il n’en reste pas moins que les deux fils rouges de cette « grande fête de la parole seront l’occasion de réfléchir à deux sujets contemporains en prise avec l’écologie, la société ou la politique », indique l’organisation. Pour qui « l’une des forces des contes est d’abolir les frontières et de créer du lien entre toutes les cultures ».
Deux fils rouges avec des récits de vie et de rapport aux langues
Au titre de ces fils rouges, figure en premier lieu le thème de la « construction de soi », traité à travers des récits de vie individuels ou collectifs. Dans le récit Bob et moi, Alexandre Virapin raconte par exemple comment Bob Marley, un homme issu du ghetto jamaïcain, est devenu une légende grâce à la portée de son message de paix et d’unité.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 65 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous