FOCUS – Le dossier des motoneiges de Chamrousse était de retour devant la justice lundi 8 avril 2024, avec la mise en cause de deux prestataires de l’entreprise Espace Gliss, quant à elle déjà condamnée en 2022. Si la relaxe a été prononcée pour cause de prescription des faits, l’audience a une nouvelle fois été l’occasion pour France nature environnement et Mountain Wilderness de rappeler le caractère illégal de cette pratique et ses conséquences environnementales.
Le dossier des motoneiges de Chamrousse était de retour devant le tribunal de police de Grenoble, lundi 8 avril 2024. Alors que la société Espace Gliss (alias GTR Mountain) a été condamnée en juin 2022 pour avoir proposé des activités de motoneiges sur les pistes de la station, c’est cette fois deux prestataires de l’entreprise qui passaient en jugement pour avoir fait la publicité de cette pratique et utilisé des engins motorisés.
Présents à l’audience, la juriste de France nature environnement (FNE) Elodia Bonel et l’expert de la protection de la montagne auprès de Mountain Wilderness Vincent Neirinck ne sont pas restés longtemps sur les bancs de la salle. Si la présidente a jugé recevable la constitution des deux associations comme partie civile, elle a prononcé une relaxe des deux professionnels… pour cause de prescription des faits.
Des motoneiges interdites depuis plus de vingt ans
Pour les militants, la pilule est un peu amère. Pas question de jeter la pierre à la justice mais tous deux regrettent que le dossier de l’entreprise Espace Gliss et celui des prestataires aient été traités séparément, ce qui a mené à la prescription des faits dans le second cas.
Pour autant, comme le rappelait FNE dans un article en date du 26 mars 2024, la société Espace Gliss a bel est bien été condamnée, en première instance comme en appel. Elle se pourvoit aujourd’hui en cassation.
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