FOCUS – L’Université inter-âges du Dauphiné (UIAD) serait-elle à l’heure du chan­ge­ment ? Après l’ar­ri­vée d’un nou­veau pré­sident à sa tête depuis décembre 2023, sui­vie de la refonte de son site Internet, l’as­so­cia­tion entre­prend de recon­qué­rir des adhé­rents et de reve­nir à l’é­qui­libre finan­cier en 2024, sur fond de pertes post-Covid. Pour cela, elle entend se tour­ner vers l’ex­té­rieur et mieux déve­lop­per des solu­tions numé­riques, sans pour autant perdre le carac­tère social qui fait par­tie de ses rai­sons d’être.

Il y a du chan­ge­ment dans l’air en 2024 à l’Université inter-âges du Dauphiné (UIAD pour les intimes). Changement de pré­si­dence, pour com­men­cer : au mois de décembre 2023, Christian Villiers a été élu pré­sident par le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’as­so­cia­tion pour un man­dat de trois ans. Il suc­cède à Alain Franco. Changement de site Internet éga­le­ment, remis à neuf début 2024 dans une pers­pec­tive de moder­ni­sa­tion de la structure.

Christian Villiers a été élu pré­sident de l’UIAD pour trois ans. © Florent Mathieu – Place Gre’net

L’UIAD, c’est une « grande mai­son », explique Christian Villiers à Place Gre’net. L’association compte envi­ron 5 000 adhé­rents et 60 sala­riés, plus une cen­taine de béné­voles. Près de 430 cours sont pro­po­sés sur des thèmes aussi variés que la géo­po­li­tique, l’his­toire ou la géo­gra­phie, les langues (de l’an­glais au chi­nois en pas­sant par le russe), la pein­ture, la sculp­ture ou encore l’in­for­ma­tion. Chaque année, 15 700 heures de cours y sont ainsi dispensées.

Des len­de­mains de crise sani­taire dif­fi­ciles pour l’UIAD

Une « grande mai­son » qui a besoin de réno­va­tions ? Le nou­veau pré­sident ne cri­tique en aucune manière les actions menées par ses pré­dé­ces­seurs mais l’UIAD fait aujourd’­hui face à de nou­veaux enjeux aux­quels elle doit s’adapter.

La crise sani­taire de 2020 a notam­ment freiné les inves­tis­se­ments dans le numé­rique, tout en les ren­dant plus que néces­saires. Face aux consé­quences de la Covid sur sa santé finan­cière, l’as­so­cia­tion se voit désor­mais contrainte d’ac­croître sa visibilité.