FOCUS – Le minis­tère de l’Éducation natio­nale publie, comme chaque année, ses indi­ca­teurs de valeur ajou­tée des lycées. Des Ival 2022 qui pré­sentent les taux de réus­site aux bac­ca­lau­réat des lycéens, mais aussi le taux de men­tions ou le taux d’ac­cès au diplôme, le tout com­paré aux taux « atten­dus ». Des « indi­ca­teurs » mais sur­tout pas un « clas­se­ment », insiste le minis­tère, qui s’ac­com­pagnent cette année de leur équi­valent pour les collèges.

Comme chaque année, le minis­tère de l’Éducation natio­nale accom­pagne la dif­fu­sion de ses Ival 2022 (pour « indi­ca­teurs de valeur ajou­tée des lycées ») d’un aver­tis­se­ment. Pas ques­tion, expliquent ses ser­vices, de voir dans ces indi­ca­teurs un clas­se­ment entre éta­blis­se­ments, mais bien « de pro­po­ser, à tra­vers cette com­bi­nai­son d’indicateurs, une image de la réa­lité com­plexe et rela­tive que consti­tuent les résul­tats d’un éta­blis­se­ment ».

Sortie des classes au lycée André-Argouges. Les Ival 2022 ont été ren­dus publics par le minis­tère de l’Éducation natio­nale. © Agathe Bréchemier – Place Gre’net.

Les objec­tifs des Ival ? Ils sont doubles, ajoute le minis­tère : « rendre compte des résul­tats du ser­vice public natio­nal d’é­du­ca­tion, en dif­fu­sant au grand public des élé­ments d’appréciation de l’action propre de chaque éta­blis­se­ment », et « four­nir aux res­pon­sables et aux ensei­gnants des col­lèges et lycées des élé­ments de réflexion pour les aider à amé­lio­rer l’ef­fi­ca­cité de leurs actions ».

Les Ival comme « points de réfé­rence » pour les établissements

Trois élé­ments déter­minent les Ival. D’abord, le taux de réus­site au bac­ca­lau­réat, ensuite le taux de men­tions obte­nues, et enfin le taux d’ac­cès au bac­ca­lau­réat. Soit la pro­por­tion d’é­lèves qui, depuis la seconde ou la pre­mière, décrochent le diplôme en res­tant dans le même éta­blis­se­ment. Les Ival pro­posent éga­le­ment un « taux attendu », à com­pa­rer avec le taux obtenu, cal­culé selon les « carac­té­ris­tiques socio­dé­mo­gra­phiques et sco­laires » des établissements.

Le cal­cul des taux atten­dus « s’ef­force d’é­li­mi­ner l’in­ci­dence des fac­teurs de réus­site sco­laire exté­rieurs au lycée pour ten­ter de conser­ver ce qui est dû à son action propre », explique le minis­tère. Qui pré­cise que les taux atten­dus « ne consti­tuent en aucun cas des objec­tifs à atteindre », mais « sont des points de réfé­rence, qui donnent une idée de la per­for­mance des lycées com­pa­rables ».