FOCUS – Les habitants du quartier des Eaux-Claires et les enfants de l’école Anatole-France ont participé à la plantation d’un « bosquet boisé » dans la rue Anatole-France, mercredi 13 mars 2024. En présence de Gilles Namur, adjoint aux Espaces publics et à la Nature en ville, et Thierry Chastagner, adjoint du secteur 3 et à la Sécurité civile, le public a aidé les agents d’entretien des espaces verts à planter plus de 1 500 arbres. Une opération qui s’inscrit dans la stratégie environnementale de la Ville.
Qu’est-ce qu’un « bosquet boisé » ? Cette terminologie propre à la Ville de Grenoble désigne la plantation d’un nombre important d’arbres sur un espace réduit afin d’imiter un effet boisé proche de celui d’une forêt. Ici, plus de 1 500 arbres ont été planté sur une surface de 1 400 m².
« L’avantage de planter beaucoup de plants sur une surface réduite comme cela, c’est que dès qu’ils poussent un peu plus, il y a une compétition entre eux, les forçant ainsi à pousser ou à mourir », explique Louise Brunier, responsable de la cellule arbres à Grenoble. « L’idée est de reproduire au mieux le phénomène naturel. »
Chaque arbre est planté avec un tuteur et un cylindre en papier pour marquer l’endroit où l’arbre a été planté et l’aider à grandir. © Anouk Dimitriou
Toujours pour tenter de reproduire une forêt naturelle, le public a planté une vingtaine d’espèces d’arbres et d’arbustes. Des érables champêtres, des pins noirs, des chênes sessiles et bien d’autres ont été spécialement choisis pour leur adaptation au climat grenoblois.
Pour s’adapter au changement climatique, la Ville a aussi sélectionné des espèces méridionales, habituellement situées plus au sud. Quant à la faune, elle pourra profiter d’arbres fruitiers pour se nourrir.
Une stratégie de reboisement et de végétalisation de la ville
Ce bosquet boisé est déjà le troisième qui voit le jour à Grenoble. La plantation d’un précédent avait déjà eu lieu à l’angle des rues Albert-Thomas et Anatole-France, en janvier dernier, ainsi que 1 500 arbres. « Cela fait partie de notre objectif global de plantation massive », affirme Gilles Namur, adjoint aux Espaces public et à la Nature en ville.
Les arbres et arbustes du « bosquet boisé » de l’année dernière ont déjà bien poussé. Presque 80% des arbres plantés se sont développés. ©Anouk Dimitriou
La Ville a, en effet, lancé un projet nommé « stratégie de l’arbre » qui vise à préserver les arbres existants et à en planter davantage grâce à la mise en œuvre de nouveaux moyens, tel que la plantation de bosquets boisés. Gilles Namur exprime par ailleurs la volonté d’un planter au moins un chaque année.
Planter des arbres à la place d’un immeuble
Ce nouveau bosquet boisé prend la place d’un ancien immeuble de la ville, démoli pour l’occasion, car trop coûteux à rénover et inoccupé depuis un certain temps. Un lieu idéal pour une telle installation sachant que cette zone située dans le quartier des Eaux-Claires a été particulièrement reboisée.
Sans compter que l’endroit connaissait régulièrement des mésusages : c’était une sorte de débarras où les habitants abandonnaient toute sorte de déchets. « D’une zone qui vivait très mal, on a créé un espace agréable », se félicite Gilles Namur.
Une des maîtresses de l’école Anatole France aide son élève à planter un arbre. ©Anouk Dimitriou
Ce chantier ouvert au public a rassemblé des habitants du quartier ainsi que deux classes de l’école Anatole-France. Avec un objectif : créer du lien entre la nature et ces usagers du bosquet boisé.
« Je suis toujours très contente de participer au verdissement de la ville parce que je crois qu’il y en a vraiment besoin. On a besoin de déminéraliser, d’ombre et de fraîcheur l’été. On a besoin de tout ça pour vivre bien », met en avant Nicole, habitante du quartier depuis 45 ans.
3 réflexions sur « Grenoble : le public participe à la plantation d’un « bosquet boisé » aux Eaux-Claires »
les plantations de la rue anatole France quartier Mistral /Eaux claires sont de qualité et elles ont survécu. le commentaire ci-dessus donne une information erroné, une fake news comme on dit aujourd’hui ! les habitant-e‑s du quartier Mistral ne remercient pas ces personnes qui se croient obligé de salir l’image de notre quartier pour des raisons bassement politique.merci la métropole merci la ville ! merci aux habitant-e‑s enfants des écoles Anatole France aux associations MJC MEB Poussada et aux parents et enfants ainsi que les associations collectif du quartier qui ont planté prés de 1500 arbres en une journée .
Non c’est vrai, 70% des plants sont morts. Lisez l’article. Et personne n’a dit que c’était lié au quartier.
Nouveau coup de com” de l’adjoint à la suppression de la voiture alors qu’à Mistral 3/4 des plants n’ont pas survécu et qu’il a fait abattre les peupliers d’Italie de la rue Aymon de Chissé.
L’écologie ça n’est pas ça, sauf à Grenoble crassepitale verte.
https://www.placegrenet.fr/2022/11/25/quartier-mistral-a-grenoble-les-trois-quarts-de-la-jeune-foret-urbaine-nont-pas-survecu/584699