FOCUS – Le projet urbain du quartier de la Fauconnière inquiète l’association Préservons ensemble Seyssinet-Pariset, qui alerte la population via des tracts et une pétition dénonçant une « bétonisation pharaonique » à venir. Des arguments qui étonnent le maire de la commune Guillaume Lissy, alors que le projet est toujours en cours de concertation et que ses travaux ne devraient pas débuter avant (au moins) 2026.
« Bétonisation pharaonique » ou « nouveau centre-ville » ? À Seyssinet-Pariset, le projet urbain sur le secteur de la Fauconnière, rebaptisé Cœur de ville, ne convient pas à tout le monde, quand bien même le premier coup de pioche est (très) loin d’être donné. Au travers d’une communication en format papier comme numérique, l’association Préservons ensemble Seyssinet-Pariset dit ainsi tout le mal du « Cœur de ville » envisagé en question, contre lequel elle a par ailleurs lancé une pétition en ligne.
Le secteur de la Fauconnière à Seyssinet-Pariset est concerné par un projet urbain encore en préparation. © Préservons ensemble Seyssinet-Pariset – Facebook
Ses principaux griefs ? Le projet, initié sous la municipalité précédente, est passé de quatre à dix hectares et comporterait la construction de 700 logements dans des immeubles pouvant atteindre sept à huit étages. Pour l’association, une telle perspective signifie îlot de chaleur, aggravation des conditions de circulation, manque de parkings et nuisances sonores. Et d’appeler à « un projet à taille humaine avec 50 % de végétalisation », en demandant aux élus de « prendre en compte ce que les Seyssinettois ne souhaitent pas ».
Un projet encore en cours de concertation
Contacté par Place Gre’net, le maire de Seyssinet-Pariset s’interroge sur la démarche de l’association, tant sur la forme que sur le fond. Et rappelle, dans un premier temps, que Préservons ensemble Seyssinet-Pariset était à l’origine une liste candidate aux élections municipales de 2020.
« Ce n’est pas une association citoyenne, c’est une démarche politique », juge ainsi Guillaume Lissy. Quant à Léni Guéli, la tête de liste, il avait pour sa part expliqué en 2022 au Dauphiné libéré « tourner la page » de la politique pour se consacrer à son association.
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