FLASH INFO – Les trois sénateurs Les Républicains de l’Isère, Damien Michallet, Frédérique Puissat et Michel Savin, tirent le signal d’alarme concernant la ligne ferroviaire Grenoble-Paris. Dans un communiqué en date du 26 janvier 2024, les parlementaires s’inquiètent d’un document interne à la SNCF dans lequel il serait envisagé de supprimer des TGV sur cette ligne.
« Il n’est pas concevable que la SNCF puisse envisager la dégradation voire la suppression d’allers et retours sur plusieurs amplitudes horaires d’une journée de travail entre notre territoire et la capitale », jugent les sénateurs. Non sans considérer qu’au lieu d’une diminution de la fréquence des TGV entre Grenoble et Paris, la SNCF devrait envisager « une augmentation des investissements sur cette ligne, aujourd’hui encore trop souvent soumise à des retards répétés ».
Si la SNCF a démenti toute intention de supprimer des trains sur la ligne et évoqué la seule « responsabilité de toute entreprise d’avoir en permanence des réflexions prospectives », les sénateurs n’en sont pas rassurés pour autant. « Plus qu’un démenti, c’est d’une garantie dont nous avons besoin et d’une réponse du gouvernement », font-ils savoir, en indiquant s’être adressés par écrit au Premier ministre Gabriel Attal, « faute de ministre des Transports ».
Michel Savin et Frédérique Puissat, de même que Damien Michallet, s’inquiètent d’une possible baisse de la fréquence des TGV sur la ligne Grenoble-Paris. © Place Gre’net
« Alors qu’en février 2023, la Première ministre Élisabeth Borne annonçait un plan d’investissement à hauteur de 100 milliards d’euros afin de régénérer et de moderniser l’infrastructure ferroviaire, les actes se font toujours attendre », ajoutent les parlementaires. Qui ne manquent pas de dénoncer une « absence de vision à long-terme » et appellent à l’adoption d’une loi de programmation pluriannuelle accompagnée d’investissement en faveur du réseau ferroviaire.
« Comment avoir confiance dans les objectifs poursuivis en haut lieu en termes d’aménagement du territoire et de la décarbonation des transports quand par ailleurs de telles informations circulent ? », estiment encore les sénateurs. Non sans appeler les élus locaux à se raccrocher aux wagons : « S’il y a un sujet qui doit rassembler et mobiliser tous les élus du territoire : c’est bien celui de la qualité et de la fréquence des dessertes TGV entre Grenoble et la capitale, qui conditionnent son attractivité résidentielle et économique ».
4 réflexions sur « Les sénateurs LR de l’Isère s’inquiètent d’une diminution (démentie) du nombre de TGV entre Grenoble et Paris »
Bonjour
Dans l’actualité ferroviaire de ces dernières semaines, les trains de nuit semblent avoir retrouvé une certaine cote (Berlin – Paris par exemple). Je me rappelle il y a une trentaine d’années du train de nuit Grenoble Paris qui partait de Grenoble à 23h et arrivait à Paris à 6h30. On pouvait ainsi arriver à Paris relativement frais et dispo en ayant passé la nuit en voiture couchettes, de bonne heure pour participer à des réunions débutant à 8h30. Maintenant pour prendre le premier TGV du matin il faut quasiment sacrifier une bonne partie de la nuit, ceci n’empêchant pas d’arriver à Paris relativement tard et ne permettant pas aux réunions de commencer avant 10h.…fin de la séquence nostalgie !
Depuis l’ouverture à la concurrence et la transformation en société anonyme, SNCF voyageurs est libre de définir son offre sur le TGV comme n’importe quel autre opérateur. Pourquoi ferait-elle rouler des TGV non rentables alors qu’elle n’a plus d’obligation de service public ? Et ces sénateurs y sont très probablement pour quelques chose.
Bonjour,
Dans la première phrase de l’article »Les trois sénateurs Les Républiques de l’Isère », il s’agit en fait les trois sénateurs les Républicains de l’Isère…
Cordialement.
C’est corrgié. Merci ! 🙂