Le cinéma de genre oriental à l'honneur de l'édition 2024 du Maudit festival

Le cinéma de genre orien­tal à l’hon­neur de l’é­di­tion 2024 du Maudit festival

Le cinéma de genre orien­tal à l’hon­neur de l’é­di­tion 2024 du Maudit festival

ÉVÉNEMENT – C’est parti pour une nou­velle édi­tion du Maudit fes­ti­val, un ren­dez-vous des ciné­philes dédié « à la contem­pla­tion de chefs d’œuvre aussi variés qu’insoupçonnés », porté par l’as­so­cia­tion Terreur noc­turne dans la conti­nué du défunt Festival des mau­dits films. Du 30 jan­vier au 4 février 2024, le fes­ti­val inves­tit (majo­ri­tai­re­ment) la salle Juliet-Berto de Grenoble pour une pro­gram­ma­tion com­pre­nant une dizaine de films.

Pour son édi­tion 2024, le Maudit fes­ti­val pro­pose un « voyage vers l’Orient ». « Du Kazakhstan aux Philippines, en pas­sant par la Corée, Hong Kong ou encore l’Indonésie, l’é­quipe vous pro­met un voyage sen­so­riel parmi les plus ambi­tieux jamais réa­li­sés dans l’his­toire du fes­ti­val », reven­dique-t-il. Il est vrai que le cinéma “asia­tique” regorge de pro­duc­tions de genre qui peuvent avoir de quoi dérou­ter le spec­ta­teur non initié.

« Des films jamais sor­tis au cinéma en France avant leur récente res­tau­ra­tion côtoient des œuvres aux mises en scène avant-gar­distes ainsi que des perles sur la condi­tion des femmes et avec des per­son­nages fémi­nins riches », annonce ainsi le Maudit fes­ti­val. Non sans faire part d’un regret : l’ab­sence de l’Inde dans la pro­gram­ma­tion, vic­time des dif­fi­cul­tés à retrou­ver les ayants-droits des œuvres ou à négo­cier les condi­tions de leur exploitation.

L'édition 2024 du Maudit festival choisit de donner la part belle au cinéma asiatique.

L’édition 2024 du Maudit fes­ti­val choi­sit de don­ner la part belle au cinéma asiatique.

Au pro­gramme ? Pour ouvrir les fes­ti­vi­tés, le Maudit fes­ti­val pro­pose Made In Hong-Kong (de Fruit Chan, 1997) le 30 jan­vier à 20 heures salle Juliet-Berto, un « por­trait bou­le­ver­sant d’une géné­ra­tion sacri­fiée, à l’aube de la rétro­ces­sion de Hong-Kong à la Chine ». Même heure et même endroit le len­de­main, mer­credi 31 jan­vier, mais pas le même pays, avec le film phi­lip­pin Kisapmata (de Mike de Leon, 1981), « mani­feste contre la vio­lence patriar­cale et cri­tique cou­ra­geuse du régime mili­taire de l’é­poque ».

Aux deux séances suc­cèdent trois soi­rées thé­ma­tiques. La pre­mière, jeudi 1er février, consa­crée aux « nou­velles vagues sovié­tiques », avec les films L’Aiguille (Rachid Nougmanov, 1988, Kazakhstan) et Sayat Nova, La Couleur de la gre­nade (Sergueï Paradjanov, 1969, Arménie). Le 2 février, une « soi­rée hal­lu­ci­née » pro­pose deux films japo­nais, House (Nobuhiko Ôbayashi, 1977) et Tetsuo (Shin’ya Tsukamoto, 1989), et un film coréen, Soudain dans la nuit (Go Yeong-nam, 1981).

Dernière soi­rée thé­ma­tique, un moment Grindhouse bap­tisé « Good girls, bad girls », avec une double séance au pro­gramme : Heroic Trio (Johnnie To, 1993, Hong-Kong) et La Reine de la magie noire (Liliek Sudjio, 1981, Indonésie). Enfin, pour sa der­nière jour­née, le Maudit fes­ti­val quitte la salle Juliet-Berto pour une pro­jec­tion mati­nale à des­ti­na­tion des plus jeunes, Contes et sil­houettes (Lotte Reiniger, 1955) à Mon Ciné, avant de rejoindre la salle du Ciel pour la pro­jec­tion du docu­men­taire Enter The Clones Of Bruce (David Gregory, 2023).

Informations pra­tiques et pro­gram­ma­tion détaillée sont à retrou­ver sur le site du Maudit festival.

Image de une : House (Nobuhiko Ôbayashi, 1977).

Florent Mathieu

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