FOCUS – Un mécanicien de 29 ans comparaissait mardi 28 novembre 2023, devant le tribunal correctionnel de Grenoble, pour homicide involontaire aggravé, plus de deux ans et demi après la mort du jeune Thomas à Sassenage. En avril 2021, le garçon de 12 ans avait été violemment percuté par l’automobiliste, au volant d’une puissante voiture en excès de vitesse. Le parquet a requis quatre ans de prison dont deux assortis du sursis à l’encontre du prévenu. Le jugement a été mis en délibéré au 6 décembre.
À la barre du tribunal correctionnel de Grenoble, ces deux parents isérois sont venus témoigner de ce moment où leur vie a basculé à jamais : la mort de leur fils Thomas, 12 ans, violemment percuté par une voiture, le 1er avril 2021, à Sassenage. Un peu plus de deux ans et demi après les faits, l’automobiliste responsable de son décès a enfin comparu devant la justice, mardi 28 novembre 2023, pour homicide involontaire aggravé.

Thomas traversait un passage piéton au croisement de l’avenue de Romans et de la rue des Pies, à Sassenage, lorsqu’il a été violement percuté par une voiture. © Google Maps
Le jeune homme de 29 ans se trouvait ce jour-là au volant d’une puissante Alfa Roméo. Un bolide capable de passer de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, que ce mécanicien devait essayer pour détecter et évaluer un défaut. De son côté, Thomas se rendait alors à pied, peu avant 16 heures, au collège Alexandre-Fleming où il était scolarisé en 6e.
Le jeune garçon avait commencé à traverser la chaussée, sur un passage piéton, avenue de Romans (sur la D1532) lorsque la voiture avait surgi sur sa droite. L’automobiliste, qui roulait beaucoup trop vite selon les divers témoignages, n’avait pas vu l’enfant, caché par des véhicules, le percutant de plein fouet. Très grièvement blessé, Thomas avait été transporté au CHU Grenoble Alpes, avant de succomber une semaine plus tard à ses blessures.
Une vitesse de 80 à 110 km/h au moment du choc
La cause principale de l’accident ne fait aujourd’hui aucun doute. Les expertises judiciaires attestent en effet d’une vitesse trop élevée, laquelle oscillait entre 80 et 110 km/h au moment du choc, d’après les estimations. Et ce, en pleine ville, « à un endroit où il y a un collège, des commerces », comme l’a souligné à l’audience la représentante du parquet Stéphanie Papy, rapporte Le Dauphiné libéré.
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