FOCUS – L’association Emmaüs Connect a lancé, le 18 juillet 2023, le programme « Chantiers jeunes », en présence de l’élue Kheira Capdepon, adjointe à la Ville de Grenoble dans l’inclusion numérique. L’objectif ? Reconnecter des personnes de tout âge en situation précaire au monde du numérique, grâce à l’action de jeunes volontaires de 16 à 20 ans avides de solidarité et tirés au sort.
Au premier étage du bâtiment Emmaüs Connect de Grenoble ce 18 juillet, une demi-douzaine d’adolescents en tee-shirt bleu « Chantiers jeunes » attendent, attentifs, devant leurs claviers, souris et écrans d’ordinateurs. Pas question toutefois de jouer aux jeux vidéo. S’ils sont réunis en cette après-midi caniculaire sous l’œil bienveillant de l’élue Kheira Capdepon, c’est pour enseigner les rudiments de l’informatique à un public néophyte : Word, Excel ou même Google Maps.
L’élue municipale de Grenoble pour l’inclusion numérique, Kheira Capdepon, est venue observer le lancement « Chantiers jeunes ». © Sophie Eymard – Place Gre’net
Ces adolescents font en effet partie du programme « Chantiers jeunes » de l’association Emmaüs Connect, une branche de l’Action sociale et logement d’Emmaüs France proposant 13 points d’accueil en France métropolitaine pour lutter contre la fracture numérique1À savoir, les inégalités face à l’accès et à l’usage des technologies de l’information et de la communication.. Ce genre de centre fleurit de plus en plus en France et notamment à Grenoble, promue en 2021 « Territoire d’excellence numérique ».
L’accompagnement, l’un des trois facteurs réduisant l’exclusion numérique
Cette aide tient en un triptyque évocateur : « équiper, connecter, accompagner », comme l’énumère Victor Baysang-Michelin, responsable régional d’Emmaüs Connect, qui les considère comme « les trois moyens pour permettre l’inclusion numérique des personnes ».
Et c’est sur le volet « accompagnement » qu’une partie des 120 adolescents tirés au sort dans le cadre de « Chantiers jeunes » entrent en scène. Âgés de 16 à 20 ans, pour moitié filles pour moitié garçons, ils « participent à des missions dans des structures associatives, toujours dans un but social », comme l’indique l’une des coordinatrices du projet.
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