EN BREF – Après une ren­contre, jeudi 22 juin 2023, les ser­vices de l’État et de la Ville de Grenoble se sont enga­gés à relo­ger cinq familles sans-abri occu­pant des écoles à Grenoble. Si des pistes sont à l’é­tude pour les trois autres, le Dal et l’in­ter-col­lec­tif des écoles occu­pées réclament tou­jours des solu­tions pour la qua­ran­taine de familles héber­gées dans l’an­cienne école Jean-Macé. Reçus ven­dredi 23 juin par les élus, les mili­tants se sont ensuite ras­sem­blés devant l’hô­tel de ville pour main­te­nir la pression.

Faut-il voir le verre à moi­tié vide ou à moi­tié plein ? Après avoir été reçue, ven­dredi 23 juin 2023, par les élus de la Ville de Grenoble, la délé­ga­tion de l’in­ter-col­lec­tif des écoles occu­pées, du Dal 38 et d’autres orga­ni­sa­tions (RESF, FCPE, Intersyndicale enfants migrants) a annoncé la nou­velle à la tren­taine de mili­tants réunis sur le par­vis de l’hô­tel de ville : cinq familles occu­pant des écoles ont obtenu une solu­tion de relogement.

Le Dal et l’in­ter-col­lec­tif des écoles occu­pées orga­ni­saient un ras­sem­ble­ment sur le par­vis de l’hô­tel de ville, ven­dredi 23 juin 2023, après leur entre­vue avec les élus de la Ville de Grenoble. © Dal 38

La muni­ci­pa­lité a en effet ren­con­tré le cabi­net du ministre du Logement et des repré­sen­tants de la pré­fec­ture, jeudi 22 juin. « Elle a exposé la situa­tion et les demandes pour toutes les familles, y com­pris celles de Jean-Macé », raconte Manon, mili­tante du Dal. « Finalement, l’État s’est engagé à mettre l’argent pour loger deux familles et le CCAS en prend trois en charge. »

« Le compte n’y est pas », pour le Dal

Malgré tout, « le compte n’y est pas », assène le Dal. De fait, le col­lec­tif bataille depuis un an pour relo­ger une qua­ran­taine de familles sans-abri au total. La majo­rité d’entre elles occupent l’an­cienne école Jean-Macé tan­dis que huit familles sont mises à l’a­bri dans les huit écoles gre­no­bloises occu­pées depuis l’au­tomne ou l’hi­ver 2022 par des parents d’élèves.

Manon, mili­tante du Dal, se réjouit des solu­tions pour les cinq familles mais estime que le compte n’y est pas, une majo­rité de familles étant tou­jours dépour­vues de loge­ment à l’ap­proche des vacances sco­laires. © Dal 38

Pour ces der­nières, la situa­tion semble en tout cas enfin se décan­ter. « La Ville a répété qu’au­cune famille ne serait mise à la rue en fin d’an­née sco­laire », indique Manon. Les ser­vices muni­ci­paux cherchent ainsi une solu­tion pour les trois familles res­tantes dans les écoles en fonctionnement.