ÉVÉNEMENT – Le parc de la Poya, à Fontaine, lui étant désormais fermé, la Fête du Travailleur alpin se replie à nouveau sur l’Esplanade de Grenoble pour l’édition 2023. Au programme des vendredi 16 et samedi 17 juin : débats, animations et concerts.
Touchés, mais pas coulés. En mars 2023, les organisateurs de la Fête du Travailleur alpin confirmaient ne plus pouvoir s’installer au parc de la Poya. Une décision de la municipalité de Fontaine difficile à encaisser pour eux, qui avaient fait du site leur point d’ancrage depuis 1983. Ils sont toutefois parvenus à rebondir. Résultat : comme en 2022, la Fête aura lieu sur l’Esplanade de Grenoble, vendredi 16 et samedi 17 juin.
« Depuis 1929 [année de la première édition, ndlr], la Fête en a vu d’autres et des pires, affirme Simone Torres, directrice de l’événement. Il en faut davantage pour en éteindre la vitalité. » Pendant deux jours, la fédération de l’Isère du Parti communiste français compte la réinventer.
Son objectif revendiqué : s’adresser « à tous ceux qui ne se résignent pas à la marche d’un monde qui va dans le mur ». Cette édition 2023 sera « plus concentrée, mais plus diverse aussi ». Avec « une place accrue réservée aux propositions culturelles et aux animations qui en développeront le caractère familial ». Le public pourra ainsi profiter de contes et de lectures.
Des animations pour tous, des débats nombreux
Autres “bons plans” : un spectacle de cirque, une exposition sur l’Arménie ou une initiation au monocycle, entre autres. Par ailleurs, cinq groupes monteront sur scène chaque soir. D’où une grande diversité de styles musicaux : reggae, hip-hop et chanson le vendredi, par exemple, slam, pop et blues le samedi (cf. programme complet ci-dessous).
Pas question pour autant d’oublier la dimension politique de l’événement. La Fête reste, bien sûr, un lieu de débats. « Les générations se mélangent et on refait le monde avec une passion intacte », affirment ses habitués. Parmi les sujets à venir : la réindustrialisation de la France, la politique d’aménagement de la montagne liée au réchauffement climatique et le droit à la santé pour tous. Au-delà des syndicats et associations, d’autres partis politiques de gauche devraient tenir un stand.
Les concerts du vendredi
Gala Club – chanson française (19h20)
Ke Onda – reggae, cumbia (20heures)
Sidi Wacho – cumbian, hip-hop, balkan (20h50)
L’1consolable – rap (22h20)
Alee et Gari Grèu – hip-hop, chanson (23heures)Les concerts du samedi
Slamouraï – slam (19h40)
Kingpin – rock indé punk (20h25)
Camille Esteban – pop urbaine (21h20)
Quintana Dead Blues Experience – blues machine (22h20)
Gnawa Diffusion – rap, reggae, ragga, jazz, raï (23heures)
3 réflexions sur « La Fête du Travailleur alpin attendue sur l’Esplanade de Grenoble pour deux jours de concerts, d’animations et de débats »
Quel boucan ce festival !!! Maux de tête et pas pu dormir deux soirs de suite, les murs qui tremblent tellement les basses étaient puissantes. Et puis le démontage des scènes dans la nuit du samedi au dimanche…au delà de 2h du matin, des coups de marteaux et autres engins de chantiers. L’objectif revendiqué par Simone Torres était de s’adresser « à tous ceux qui ne se résignent pas à la marche d’un monde qui va dans le mur ». C’est loupé ! les Travailleurs Alpins sont allés directement dans le mur en oubliant tout simplement l’existence des gens autours d’eux. Le vivre ensemble est une notion bien éloignée des valeurs des organisateurs de ce festival.
Une scène installée sous les fenetres des immeubles, encore plus près que pour Magic Bus…quel mépris à nouveau pour les gens qui vivent là ! Des centaines de personnes subissent ce bruit récurent. Où est l’humanité chez les organisateurs d’un tel événement ? Et c’est la mairie qui autorise ce bruit ? incroyable !
Une pétition contre les nuisances sur l’Esplanade est en cours :
https://www.change.org/p/stop-au-nuisances-sonores-sur-l-esplanade
Encore deux belles soirées à casser les oreilles de tout un quartier après le Magic Bus !
Merci Éric ! Je suis ravi de payer ce vacarme au profit de communistes tueurs de 80 millions de personnes, avec les impôts fonciers