EN BREF – La question des terrasses des bars et restaurants fait (encore) débat. Confrontée à la colère de certains habitants, la Ville de Grenoble finalise actuellement son futur règlement. Elle en a parlé mardi 6 juin 2023 lors d’une réunion publique de l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche. Un sujet crispant pour certains riverains…
Quelles règles mettre en place pour les terrasses à Grenoble ? La majorité municipale finalise actuellement un référentiel pour dire ce qui est possible (ou pas), à l’échelle de la ville. Un sujet abordé par Alan Confesson, maire-adjoint aux Commerces, et Maud Tavel, maire-adjointe à la Tranquillité publique, le 6 juin, lors d’une réunion de l’Union de quartier Championnet-Bonne-Condorcet-Hoche (CHBC). Les élus ont à cette occasion présenté « les axes (de ce) nouveau règlement des occupations commerciales sur le domaine public des activités sédentaires ».
La municipalité entend ainsi poser clairement les conditions d’autorisation d’une terrasse, avec l’idée de distinguer deux horaires de fermeture possibles. Un horaire commun s’imposerait du dimanche au mercredi soir inclus et les jours fériés. Un autre prévaudrait du jeudi au samedi soir inclus, mais aussi les veilles de jours fériés et les jours de la Fête de la musique (21 juin) et de la Fête nationale (14 juillet).
Les horaires en question ? Les élus ne l’ont pas précisé : l’arbitrage doit venir du maire. Actuellement, l’horaire de fermeture varie selon les situations : 23 heures pour la création ou la mutation d’une terrasse et jusqu’à 1 heure pour les renouvellements. D’où« un manque d’équité entre certains secteurs du centre-ville, ainsi qu’entre les commerçants », reconnaît la Ville.
Une commission disciplinaire bientôt mise en place ?
Parmi les autres évolutions annoncées du futur règlement : la mise en place d’une commission disciplinaire, présidée par le maire ou son représentant. La Ville promet « la clarification et la simplification de la procédure » d’autorisation, mais aussi « l’application de sanctions administratives et pénales » en cas d’infraction au règlement. « Les sanctions administratives seront proportionnées et graduées selon les infractions », précise-t-elle.
Le 6 juin, plusieurs habitants ont encore interpellé les élus au sujet du Jardin Biergarten, rue Thiers. Situé sur un terrain privé, cet établissement échappe au règlement public des terrasses. « Il est toutefois concerné par d’autres sur l’hygiène, les établissements ouverts au public, la vente de boissons alcoolisées et les nuisances sonores », souligne l’Union de quartier CHBC.
« La Ville n’est certes pas favorable au développement de telles pratiques et les demandes des habitants sont légitimes », a reconnu Alan Confesson. Qui a précisé : « Le dialogue avec l’exploitant n’est pas rompu. Il mènerait actuellement une étude acoustique et envisagerait des aménagements pour atténuer le bruit ». Pas de quoi toutefois calmer tout le monde…
Enfin, si l’intervention de la police municipale est possible dans certains cas constatés sur la voie publique, des habitants ont clairement dit aux élus qu’elle ne répondait pas toujours aux appels. Maud Tavel, elle, réfute les accusations d’immobilisme et rappelle le numéro pour joindre les agents (04 76 46 74 97).
9 réflexions sur « Terrasses des bars et restaurants : face à la colère qui monte, la Ville de Grenoble compte clarifier son règlement »
La municipalité doit se mettre dans le crâne que les Grenoblois ont droit à la tranquillité et au sommeil, encore plus quand vient le week-end censé être réparateur d’une semaine de labeur ! Nous n’avons pas à payer de notre santé l’enrichissement des proprietaires de souvent plusieurs bars, qui s’en mettent plein les poches au détriment de notre santé !
Donc 1h00 du matin pour la fermeture des terrasses c’est bien trop tard, et 2h00 du matin pour la fermeture tout court, encore trop tard !
Avoir volontairement encouragé et permis depuis 2014 l’extention de terrasses partout à Grenoble, est irresponsable de la part des élus 👎
ils ont commencé à nous enfermer depuis 3ans alors ces débats sont la porte ouverte à une surveillance encore plus stricte et des restrictions de liberté encore.. . c “est ce que vous voulez ?? une ville sans vie c’est la mort dans l’ame..et la ils auront gagne.. l” heure n’est pas à la division du peuple.. ne leur donnez pas encore du pouvoir..
Pas envie de faire de Grenoble une ville dortoir.
Comment s’étonner qu’il y ait du bruit quand on achète dans l’hypercentre de Grenoble ? On ne peut pas s’installer volontairement place Grenette ou Championnet et venir râler du bruit ! Sinon on va à Fontaine ou Saint-Martin-d’Hères. Une ville avec des terrasses est une ville plus vivante et dans laquelle je me sens plus en sécurité
Quand au Biergarten, j’espère qu’une solution sera trouvée, l’endroit est chouette mais en effet, bruyant
C’est très simple vous voulez pas du monde le soir, vous aller avoir le dealer et drogue dans un ville sans lumières le soir.
L’un n’empêche pas l’autre
Surtout pour celui qui se lève le matin de bonheur pour aller travailler. Qu’ils fassent respecter le calme après une certaine heure sinon ça finira mal. Quant à Edwige vous devriez expérimenter la vie au dessus des terrasses et vous pourrez en reparler en connaissance de cause : c’est intenable.
Il en faut pour tout le monde. Même pour ceux qui ont envie de dormir de bonne heure ( 23 h),les soir d’été avec les fenêtres ouvertes par ces temps caniculaires. Les boums boums de la place Lavallette ( basse fréquence ) devraient être limitées à 70 db. Le bruit se mesure. Que fait la ville ?
Il y auras toujours des gens pour importuner les autres qu’ils réglemente l’abus d’alcool est une chose, faire fermer les terrasses n’ai pas une bonne chose il faut bien que c’est gens travaillent, est puis c’est tellement agréable le soir de se détendre à la terrasse d’un café. A bon entendeur.
S’il n’y avait que les terrasses de café, il y a du commerce de coin de rue, tout aussi bruyant, sinon plus à Grenoble qui ne tient aucun compte des horaires de fermetures et des nuisances !!!! Avec qui le dialogue n’a jamais été possible.