REPORTAGE - Après trois tours et des négociations tard dans la nuit, Christophe Ferrari a finalement été réélu dans la douleur président de la Métropole de Grenoble face à Yann Mongaburu, peu après minuit ce samedi 18 juillet. Une élection qui fait suite au retrait de Dominique Escaron, candidat de la droite, en toute fin de soirée. Retour sur ce mélodrame au sein de la gauche métropolitaine qui laissera des traces indélébiles dans la nouvelle gouvernance.
L’affaire était complexe. En présence, deux candidats issus de la majorité, Yann Mongaburu et Christophe Ferrari, le président sortant. Mais également Dominique Escaron, le maire du Sappey en Chartreuse, représentant une alternative politique. Olivier Six, représentant LREM, qui avait annoncé sa candidature potentielle, ne s’est finalement pas présenté, annonçant à 15 heures son retrait de l'élection.
Après une heure de débat, où plusieurs conseillers métropolitains ont affirmé leur soutien à l’un ou l’autre des candidats, le premier tour a été lancé. Coup de théâtre ! Les deux candidats donnés favoris sont sortis quasiment à égalité : 52 voix pour Yann Mongaburu, 51 pour Christophe Ferrari, et 16 pour Dominique Escaron.
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