FOCUS - À l'occasion du vote du budget primitif 2023 de la Ville de Grenoble, le conseil municipal du 13 mars 2023 a finalement validé la hausse de 25 % de la taxe foncière, au grand dam des oppositions. Le maire de Grenoble a justifié la mesure en évoquant le besoin d’un bouclier social et climatique pour amplifier les transitions, désendetter la Ville et protéger le plus grand nombre. Pour autant, sept élus de la majorité, bien qu'ayant voté la délibération, ont exprimé leurs réticences face à cette augmentation sans précédent de la taxe foncière.
C'est désormais acté, les propriétaires grenoblois paieront bien, à l'automne 2023, plus d'impôts locaux du fait d'une taxe foncière majorée. Après les longs échanges déjà houleux lors du vote sur le débat d'orientation budgétaire, le conseil municipal de Grenoble a finalement validé le budget primitif 2023 de la Ville. Non sans des débats une nouvelle fois sous haute tension.
Sont donc votées l'augmentation de 25 % de la taxe foncière ainsi que la cession de la totalité des actions du bailleur social Grenoble Habitat détenues par la Ville, à la société Adestia6filiale de la Caisse des dépôts et consignations pour un montant de 37 millions d'euros. Le tout marqué par la prudente fronde de sept élus de la majorité qui ont exprimé leur réticence sur un budget construit autour d'une hausse sans pareille du taux local de la taxe foncière.
En guise d'entrée en matière ? Un rassemblement de protestation contre la hausse de l'impôt local. Le groupe d'opposition de droite Société civile, divers droite et centre avait en effet invité les Grenoblois à se réunir devant le bâtiment Claudel7L'ex-siège du Crédit agricole. où allait se dérouler le conseil municipal. Au nombre des participants, des représentants des Jeunes Républicains de l'Isère estimant tous qu'Eric Piolle « jou[ait] une fois de plus contre les Grenoblois ».
L'occasion pour Alain Carignon de faire part des intentions de son groupe, à savoir soumettre douze amendements aux conseillers municipaux appelés à voter la délibération sur le budget 2023 élaboré par la majorité.
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Autant dire, pour ce qui concerne la hausse de la taxe foncière, que les oppositions, autant de droite que de gauche, ont fait la démonstration de leur total désaccord. Première à ouvrir le ban, Cécile Cénatiempo du groupe d'opposition de gauche Nouvel air socialistes et apparentés (Nasa). « Vous pouvez encore revenir en arrière et entendre tous ceux qui expriment leur peur, si ce n'est leur détresse. N’adoptez pas la même attitude que le gouvernement avec la réforme des retraites », a-t-elle adressé à Éric Piolle.
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4 commentaires sur « Taxe foncière : les propriétaires grenoblois paieront bien 25 % de plus, malgré les réticences de sept élus de la majorité »
Honteux ! Des voleurs qui appauvrissent et précarisesnt encore plus les Grenoblois, des habitants souvent simples, aux revenus et retraites modestes pour beaucoup, dont l’appartement est l’économie d’une vie !
Bonjour,
Ce N’est PAS 25 % de plus qu’ils vont devoir payer,
mais 29 %, résultant du cumul de la hausse de 25 %
du taux municipal de la taxe foncière
et de celle de 7,1 % des bases par l’Etat,
en lien avec l’inflation …
Eric Piolle était déjà monsieur burqini. Le voilà devenu monsieur sur-taxation et burqini.
Pauvres électeurs sincères qui voient qu’ils ont en réalité voté pour une incompétence et un sectarisme qui portent lourdement tort à l’écologie.
Piolle et sa majorité servile a refusé TOUTES les propositions pour faire des économies ! Aberrant et scandaleux.
Avec de bien piètres arguments : l’un confondant « mauvaiise gestion » avec « infraction au droit » à l’égard de Carrigon, Mme Belair mélangeant les francs et les euros au sujet de l’évolution de la dette ! Que d’incompétences crasses.…