FLASH INFO – La star­tup gre­no­bloise Imactis, spé­cia­li­sée en radio­lo­gie inter­ven­tion­nelle assis­tée par ordi­na­teur, passe sous contrôle amé­ri­cain. L’entreprise GE Healthcare, dont le siège social est basé à Chicago, a en effet annoncé la fina­li­sa­tion de son acqui­si­tion au mois d’a­vril 2023. En 2017, alors à l’as­saut du mar­ché amé­ri­cain, Imactis comp­tait déjà GE Healthcare parmi ses partenaires.

Avec l’ac­qui­si­tion de la star­tup gre­no­bloise, l’en­tre­prise explique « ren­for­cer sa stra­té­gie en méde­cine de pré­ci­sion ». « Cette acqui­si­tion per­met­tra à Imactis de faire évo­luer sa solu­tion et de béné­fi­cier de l’ac­cès au mar­ché de GE HealthCare dans un large éven­tail de domaines de soins », ajoute-t-elle par voie de com­mu­ni­qué. Tandis que le diri­geant d’Imactif, Pierre Olivier, décrit le rachat de sa start up comme « une oppor­tu­nité enthou­sias­mante ».

« La radio­lo­gie inter­ven­tion­nelle […] joue un rôle clé dans le diag­nos­tic et le trai­te­ment des mala­dies. A par­tir d’images très détaillées des struc­tures internes […], les inter­ven­tions gui­dées par scan­ner faci­litent les pro­cé­dures peu inva­sives et guident les aiguilles sté­réo­taxiques à tra­vers l’a­na­to­mie afin de réa­li­ser des biop­sies ou de dis­pen­ser un trai­te­ment direc­te­ment au niveau des lésions », explique GE Healthcare.

Spécialisée dans la radio­lo­gie inter­ven­tion­nelle, la star­tup gre­no­bloise Imactis a été rache­tée par GE Healthcare. © Imactis

Or, pour­suit l’en­tre­prise, la solu­tion déve­lop­pée par Imactis, « qui com­prend notam­ment une sta­tion de tra­vail inté­grée et un logi­ciel de gui­dage, per­met une pré-pla­ni­fi­ca­tion, un contrôle continu et une navi­ga­tion sim­pli­fiée dans le cadre des pro­cé­dures per­cu­ta­nées mini-inva­sives ». Elle per­met éga­le­ment de réduire la durée des pro­cé­dures et la dose de rayon­ne­ments reçus par les patients comme les médecins.

« Nous sommes ravis d’accueillir les équipes d’Imactis […] et de pou­voir désor­mais déve­lop­per l’ac­cès mon­dial à ses solu­tions inno­vantes […] pour les sys­tèmes de santé du monde entier », déclare Jean-Luc Procaccini, pré­sident de la divi­sion Imagerie molé­cu­laire et scan­ner. Pierre Olivier met pour sa part en avant le « rôle à jouer pour amé­lio­rer la prise en charge des patients et contri­buer à rendre le flux de tra­vail des radio­logues inter­ven­tion­nels […] encore plus simple et plus rapide ».