FOCUS - Le Centre hospitalier Alpes-Isère et le Département de l'Isère unissent leurs forces autour de trois dispositifs de prise en charge des adolescents "en crise". Une approche destinée à mieux adapter les réponses sanitaires ou sociales aux problèmes rencontrés, et à permettre de désengorger les urgences psychiatriques. Le tout, notamment, autour d'un site provisoire dédié, en attendant un local définitif d'ici 2025.
"Le cœur de ce qui nous anime, c'est d'apporter des solutions à ces jeunes". En une phrase, la directrice du Centre hospitalier Alpes-Isère Véronique Bourrachot résume l'esprit de la collaboration entre le Chai et le Département de l'Isère autour de trois dispositifs pour la prise en charge des adolescents en crise. Une initiative née en 2019 suite à un appel à projets, dont les premiers résultats sont jugés d'ores et déjà encourageants.
Les deux partenaires ont présenté les dispositifs concernés au sein des locaux (provisoires) du Centre ambulatoire intensifs adolescents de Grenoble. Ce dans l'attente de la construction d'une antenne définitive à La Tronche, en face du Musée Hébert et à proximité de la Clinique du Dauphiné comme du CHU de Grenoble-Alpes. L'emménagement devrait avoir lieu fin 2025.
Trois dispositifs mis en place
Les trois dispositifs en question? En premier lieu, l'accueil en soins pour adolescents en psychiatrie (Asap). Implantée au sein des urgences pédiatriques du CHU de Grenoble, l'équipe de l'Asap se compose d'un médecin psychiatre, d'une psychologue et d'un moniteur animateur. Avec, pour missions, l'évaluation des situations de crise, l'intervention autour "d'axes psychothérapeutiques [ou] socio-éducatifs", et l'orientation d'un jeune patient qui "n'est pas voué à rester au sein d'un service d'urgence".
Deuxième dispositif : la Plateforme d'orientation et de coordination adolescents. Dont les membres (une infirmière, une psychologue et un moniteur éducateur) répondent aux appels des professionnels faisant face à une situation complexe vis-à-vis d'un adolescent en souffrance psychique. "On se déplace vers le professionnel en demande pour lui faciliter une prise de décision", décrit l'équipe. Avec une orientation qui peut se diriger ensuite vers le centre ambulatoire ou les foyers du Département.
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