FOCUS – L’Alliance citoyenne, et le syndicat qui lui est lié Grenoble Habitants, organisaient une action d’occupation des locaux de Grenoble Habitat mercredi 17 mai 2023. Le but ? Dénoncer le « mépris » du bailleur social à l’égard des locataires, en particulier ceux du 83 avenue La Bruyère, qui expliquent attendre depuis un mois une réponse après s’être plaints de nombreux problèmes de gestion.
L’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise, et son syndicat Grenoble Habitants, ont (re)donné de la voix dans les locaux de Grenoble Habitat, 17 mai au matin. Une dizaine de personnes vêtues de noir, avant de revêtir pour certaines les couleurs de l’Alliance citoyenne, ont ainsi occupé durant environ vingt minutes le hall d’accueil du bailleur social pour réclamer une prise de rendez-vous avec son directeur clientèle.
Photo de groupe de l’Alliance citoyenne et Grenoble Habitants au sortir de l’action d’occupation des locaux de Grenoble Habitat. © Florent Mathieu – Place Gre’net
Leur requête ? « Une amélioration générale des services et de l’écoute sur le quartier ». Avec, en toile de fond, une attention particulière pour les habitants de l’immeuble situé au 83 avenue La Bruyère à Grenoble. Ceci alors qu’un courrier collectif demandant un rendez-vous avec la direction clientèle a été envoyé mi-avril à Grenoble Habitat, sans réponse satisfaisante aux yeux des locataires.
« Il y a un ras-le-bol collectif »
Samia Derbak, elle-même locataire du 83 La Bruyère, porte aujourd’hui leur parole. C’est un immeuble en bien mauvais état qu’elle décrit. « Cela fait onze ans qui j’y habite. Au début, ça allait mais depuis 2017 les soucis ont commencé », explique-t-elle. Et de décrire un chauffage collectif trop faible, une eau chaude capricieuse ou des arrêts récurrents de la VMC.
Samia Terbak porte la parole des locataires du 83 avenue La Bruyère à Grenoble et dénonce le « mépris » de Grenoble Habitat. © Florent Mathieu – Place Gre’net
L’ascenseur de l’immeuble tombe, pour sa part, régulièrement en panne durant plusieurs semaines. Et attention à qui se retrouve coincé dedans : suite à un changement de prestataire, le numéro d’urgence indiqué n’est plus le bon…
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