FLASH INFO – Le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye et le secrétaire général en charge du programme d’investissement France 2030 Bruno Bonnell ont annoncé le 14 mars 2023 les noms des neuf lauréats de l’appel à projet e‑Fran. Un appel à projets qui fête sa troisième édition, et vise à « accélérer et à amplifier la transition numérique de l’école ». L’Université Grenoble-Alpes apparaît à deux reprises parmi les projets retenus.
« Ces projets e‑Fran vont concerner 12 Académies, 270 enseignants et 600 classes. Programmés sur deux ans, ces projets feront aussi l’objet d’un suivi spécifique par un Comité de suivi stratégique présidé par le recteur Monteil », indique le ministère de l’Éducation nationale. Montant de l’investissement total ? 10 millions d’euros. Ce pour soutenir des initiatives qui seront soumises par la suite à un « processus de validation scientifique » et déployées, en cas de succès, à l’échelle nationale d’ici 2025.
Les projets portés par l’UGA ? Le premier, pour lequel l’Université est seule à bord, s’intitule « Expire » pour « Expérimenter la Pensée Informatique pour la Réussite des Élèves ». Son objectif : « produire des recommandations pour les enseignants et leurs formateurs et des séquences d’enseignement (mathématiques, productions d’écrits) fondées sur l’algorithmique, la programmation informatique et des activités pluridisciplinaires », décrit l’UGA. Qui bénéficiera d’un financement à hauteur de 335 040 euros de la part de France 2030, sur un montant global de 335 040 euros.
Le second projet est coordonnée par l’UGA, mais implique plusieurs partenaires que sont les rectorats de Grenoble, de Mayotte et de Guyane, ainsi que l’Institut national des sciences appliquées de Lyon, les éditions Hatier et l’entreprise Humans Matter. Intitulé Trans3, il repose sur le concept de « trois applications pour les apprentissages fondamentaux [de l’anglais à l’école élémentaire]: transmission de connaissances, transfert labo-école, transformations des pratiques ».
Concrètement, Trans3 a pour objectif de finaliser le développement de trois applications adaptées à l’usage en classe, de favoriser leur diffusion dans les écoles francophones, de favoriser et d’accompagner leur utilisation en classe, de « tester leur utilisabilité-acceptabilité dans les classes, ainsi que l’impact de leur utilisation sur les progrès des élèves », et de « consolider les connaissances scientifiques associées à ces outils et de les diffuser à large échelle dans le monde enseignant ». France 2030 participe à hauteur de 2 316 010 euros, sur un montant global de 3 691 587 euros.