FOCUS - La Confédération paysanne accuse la majorité FDSEA de la Chambre d'agriculture de l'Isère de "déni de démocratie". En cause, un incident survenu lors de la dernière session de la Chambre, le mardi 7 mars 2023, lorsque le premier vice-président a refusé d'écouter les motions présentées par le syndicat, appelant même les élus à quitter la salle.
Un "déni de démocratie" au sein de la Chambre d'agriculture de l'Isère? C'est ce que dénonce la Confédération paysanne, suite à un incident survenu lors de la dernière session en date de la Chambre, le mardi 7 mars. Alors que le syndicat s'apprêtait à présenter trois motions, le premier vice-président Jérôme Crozat s'est opposé aux deux premières présentations, avant de refuser fermement le débat sur la troisième.
Selon le récit de la Confédération paysanne, Jérôme Crozat a en effet "spécifié que les motions sur l'eau et le photovoltaïque avaient déjà été déposées par leur syndicat et [qu']il n'était pas nécessaire de revenir dessus".
Ceci, juge le syndicat, en "oubliant sûrement les principes régissant cet espace de débats pluriels dans un cadre de fonctionnement défini". Quant à la motion sur les Préparations naturelles peu préoccupantes, elle a tout bonnement amené les élus de la majorité FDSEA... à quitter la salle derrière leur président.
Une "médaille de mort" qui a choqué la FDSEA
Pourquoi une telle réaction? Cité par la Confédération paysanne, le vice-président aurait déclaré que la motion "aurait pu être débattue si [...] nos amis des mouvements écologistes radicaux et vegans ne portaient pas atteinte à la profession par des actions ou des tracts antidémocratiques". En ligne de mire, un communiqué signé de l'association des Faucheurs volontaires d'OGM, dénonçant le "modèle agro-industriel-chimique-génétique".
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