FOCUS — Face aux règles de biosécurité édictées par l'État contre la peste porcine africaine, les éleveurs de la Confédération paysanne de l'Isère font de la résistance. À leurs yeux, ces règles sont calibrées pour les grands élevages industriels et inadaptés aux élevages de plus petite taille et de plein air. Le syndicat organisait une opération “ferme ouverte” en janvier pour porter son message auprès d'élus et de représentants de l'État.
La Confédération paysanne de l'Isère dit non aux normes de biosécurité édictées par l'État pour la filière porcine. Pour mieux marquer le coup, le syndicat agricole donnait rendez-vous aux citoyens, aux élus et à des représentants de l'État le 18 janvier dernier, à l'occasion d'une opération “ferme ouverte”. Son message ? "Oui à la sécurité mais en adaptant les règles aux spécificités des exploitations."
Pourquoi ces normes de biosécurité? À cause de la peste porcine africaine (PPA). Un virus qui touche les porcs domestiques et les sangliers, dont la présence a été signalée en Belgique et en Allemagne. "Son introduction en France pourrait avoir des conséquences socio-économiques et sanitaires graves pour les filières professionnelles concernées", redoute le ministère de l'Agriculture. Précision importante: la maladie est sans danger pour l'homme.
Des normes destinées aux grands élevages industriels
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