FOCUS – Le CCAS de Grenoble a présenté sa nouvelle Analyse des besoins sociaux (ABS), un document d’une centaine de pages recensant des données sociales et démographiques, accompagnées de témoignages. Après une ABS 2020 consacrée aux précarités, c’est sur la jeunesse que se penche le document 2023, avec un “zoom” important sur les 16 – 24 ans.
« Avoir moins de 25 ans à Grenoble ». Tel est le thème de l’Analyse des besoins sociaux (ABS) réalisée par le CCAS au mois de décembre 2022, en partenariat avec l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise. Un document d’une centaine de pages s’intéressant particulièrement aux 16 – 24 ans, présenté aux acteurs de l’action sociale, de la Ville de Grenoble ou non, à l’occasion d’une matinée spéciale organisée au Muséum de Grenoble le vendredi 10 mars 2023.
Lucas Jouny, chargé d’études sociétales à l’Aurg, et Joséphine Crouzet, responsable de la mission Observation sociale de la Ville de Grenoble, présentant l’Analyse des besoins sociaux 2023 du CCAS de Grenoble. © Florent Mathieu – Place Gre’net
En charge de la présentation : Lucas Jouny, chargé d’études sociétales à l’Aurg, et Joséphine Crouzet, responsable de la mission Observation sociale de la Ville de Grenoble. Cette dernière a rappelé que l’ABS n’était pas un document facultatif. Les CCAS de France ont, en effet, obligation d’en réaliser au moins une par mandat. Le rythme est toutefois plus soutenu du côté de Grenoble. La dernière en date remontait ainsi à décembre 2020.
Près d’un enfant sur trois vit sous le seuil de bas revenus
Pour cette nouvelle Analyse des besoins sociaux, le CCAS a choisi de mettre l’accent sur l’étude de la situation des jeunes à Grenoble, en incluant la petite enfance et l’enfance. Le texte intégral consacre ainsi une trentaine de pages aux enfants, via des données démographiques, sociales ou économiques.
Les principaux enseignements de cette première partie ? Les naissances sont en forte baisse à Grenoble, avec un déclin observé depuis 2015. Alors que près de 2 500 enfants y sont nés en 2014, ils n’étaient que 1779 en 2021. Les familles monoparentales sont en particulier sur-représentées, « à l’image d’autres grandes agglomérations », et près d’un enfant sur trois vit sous le seuil de bas revenus, note encore l’étude.
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