FOCUS - L'appel d'offres en vue de recruter le successeur de Cykléo, délégataire du service MVélo+ (ex-Métrovélo) sera bientôt publié. L'occasion, espèrent un certain nombre de salariés, en particulier ceux membres de la section syndicale Sud Solidaires, de se débarrasser de leur employeur. Mais aussi de retrouver de bonnes conditions de travail, en vertu du volet social qu'ils ont demandé au Smmag d'insérer dans l'appel d'offres.
Fin 2023, le contrat de quatre ans de Cykléo prendra fin. Le délégataire de MVélo+ (ex-Métrovélo) remettra les clés du service à son successeur, sauf s'il remporte à nouveau le marché. Autant dire que cette deuxième option chagrinerait bon nombre de salariés du service MVélo+, qui souhaitent ne plus avoir affaire à Cykléo en 2024 (lire encadré).
Au-delà du changement d'employeur, une partie des salariés de MVélo+, regroupés dans la nouvelle section syndicale Sud-Solidaire (lire encadré), souhaitent avant tout retrouver de meilleures conditions de travail, qu'ils ont perdues avec l'arrivée de Cykléo. D'où l'idée de proposer l'ajout d'un volet social dans l'appel d'offres visant à recruter son successeur.
La section syndicale craint de s'être fait «rouler dans la farine»
«Nous voulons que soit gravé dans le marbre [dans l'appel d'offres, Ndlr.] nos acquis, nos avantages, nos salaires, notre convention collective», explicite Jérôme Bertrand, responsable de la section syndicale. Un moyen de ne plus «être obligés de renégocier à la baisse les conditions des salariés, à chaque nouvel opérateur».<
Dans cette optique, les syndicalistes ont demandé à rencontrer le Smmag, instance politique responsable du service de locations de vélos, pour définir les contours de ce volet social. À leur déconvenue, celui-ci les a renvoyés vers le rédacteur de l'appel d'offres pour faire part de leurs doléances.
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