FLASH INFO – Une ancienne ministre, députée et adjointe de la Ville de Grenoble intègre le conseil d’administration de Sciences Po Grenoble. Depuis le 1er mars 2023, l’IEP compte en effet au sein de son CA la socialiste Geneviève Fioraso, parmi les six membres (sur trente) désignés comme « personnalités extérieures ».
Le rôle du conseil d’administration que vient d’intégrer Geneviève Fioraso ? Celui-ci « détermine la politique de l’établissement et joue un rôle décisif dans la gestion et le développement de l’institution, en garantissant une gouvernance participative et en veillant à la qualité de ses enseignements et de ses activités de recherche », décrit l’Institut d’études politiques.
Sciences Po rappelle le CV de sa nouvelle “recrue” : elle fut ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche de 2012 à 2015, respectivement sous les ordres des Premiers ministres Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, et du président de la République François Hollande. Elle avait succédé à cette fonction à un certain… Laurent Wauquiez, actuel président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui a coupé les vivres à l’IEP de Grenoble.
Geneviève Fioraso avait auparavant été adjointe de Michel Destot à la Ville de Grenoble, notamment en charge de l’Université de 2008 à 2012. Et députée de la première circonscription de l’Isère de 2007 à 2017. « [Elle] apportera à Sciences Po Grenoble UGA une connaissance fine des enjeux liés à l’enseignement supérieur et à la recherche, tout en confirmant l’ancrage territorial de l’établissement », souligne l’école.
La venue de Geneviève Fioraso s’inscrit enfin « au centre des priorités de la stratégie de développement de l’institution », écrit encore l’IEP. L’école prône en effet « le rapprochement et la collaboration [avec] les acteurs de l’écosystème grenoblois, qu’il s’agisse des collectivités territoriales, du tissu d’entreprises ou de la diversité du monde académique local ».
Une réflexion sur « L’ancienne ministre Geneviève Fioraso intègre le conseil d’administration de Sciences Po Grenoble »
Il faut fermer sciences pipo et réorienter les crédits et les étudiants vers de vraies études qui valent quelque chose. C’est un service à leur rendre.