FLASH INFO – Un homme de 21 ans a été mis en examen, ce vendredi 17 février 2023, pour « dégradation par incendie ». Il était soupçonné d’avoir, avec un complice, déclenché un incendie, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 février, dans un immeuble de la galerie de l’Arlequin, à Grenoble. Une centaine de personnes ont dû être évacuées temporairement et une douzaine d’habitants ont été incommodés par les fumées, qui n’ont pas causé de blessé. Le suspect a reconnu les faits et été placé en détention provisoire.
Interpellé la veille, il était soupçonné d’être à l’origine de l’incendie survenu dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 février 2023, dans le quartier de l’Arlequin, à Grenoble. Un homme de 21 ans été mis en examen, ce vendredi 17 février, pour « dégradation par incendie », « détention de stupéfiants en récidive » et « détention de munitions de catégorie B », annonce le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant.
Il était environ 1 h 30 lorsque l’alerte a été donnée pour un début d’incendie au 121 galerie de l’Arlequin. De gros dégagements de fumées ont alors été constatés au premier étage, dans les coursives. « La coursive d’une longueur d’environ 30 mètres était entièrement noircie et l’éclairage au plafond fondu », précise le magistrat.
Une femme enceinte transportée au CHU pour des examens
Une centaine de personnes ont été évacuées, parvenant à quitter les lieux d’elles-mêmes, selon le procureur. Si aucun blessé grave n’est à déplorer, une douzaine d’habitants, incommodés par les fumées, ont dû toutefois se faire examiner par les secours. Parmi eux, une jeune femme enceinte de trois mois a été transportée au CHU Grenoble-Alpes pour y subir des examens de contrôle.
Aucun relogement n’a cependant été nécessaire, tous les locataires ayant pu regagner leur logement après l’intervention des pompiers, qui ont réussi à circonscrire le sinistre. Le parquet de Grenoble a alors ouvert une enquête, confiée aux enquêteurs de la Sûreté départementale, dont les investigations ont très vite permis d’établir l’origine criminelle de l’incendie.
« Le mobile de l’incendie semble être une dispute avec un locataire du bâtiment »
« En effet, un locataire avait surpris deux individus en train de mettre le feu à l’aide d’un carburant liquide alors qu’il rentrait de balade avec son chien », indique Éric Vaillant. « Le mobile de l’incendie semble être une dispute avec un locataire du bâtiment incendié », ajoute-t-il.
L’un des deux incendiaires a été interpellé jeudi 16 février et présenté le lendemain devant le parquet, qui a ouvert une instruction. Déjà connu de la justice, cet homme de 21 ans a « reconnu sa participation aux faits lors de sa mise en examen » et a été « placé en détention provisoire », explique le procureur. Son complice présumé est, lui, toujours activement recherché par les enquêteurs.