FLASH INFO – « Nous avons le devoir de venir en aide aux populations concernées », estiment les élus du groupe d’opposition Les Écologistes de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Dans un courrier adressé au président de la Région Laurent Wauquiez, ceux-ci demandent la création d’un fonds d’urgence en faveur des victimes du séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie et en Syrie.
« Les appels se multiplient pour apporter un soutien logistique et financier. Chaque collectivité locale peut prendre sa part pour alléger les souffrances subies puis permettre à la vie de reprendre son cours », indique dans un communiqué le groupe d’opposition. Qui prend soin de rappeler que la Ville de Lyon, dont le maire Grégory Doucet est membre du parti EELV, « a prévu d’apporter une aide d’urgence de 50 000 euros » suite au séisme survenu en Turquie et en Syrie.
Le courrier adressé au président de la Région prend le temps de décrire les conséquences du sinistre, avec un bilan de plus de 40 000 morts et 80 000 blessés, et « 20 millions de personnes [ayant] besoin d’aide humanitaire, dont 7 millions d’enfants d’après l’Unicef ». La lettre évoque encore « la défaillance et la désorganisation du régime du président Erdogan », dans le cadre de l’organisation des secours, et « la présence de groupes djihadistes » en Syrie, qui complique grandement l’acheminement de l’aide.
Le fonds d’urgence que propose le groupe d’opposition serait dès lors, complexité de la situation oblige, « en direction des ONG intervenant dans les régions sinistrées et assurant avec efficacité l’organisation et l’acheminement de l’aide aux victimes du séisme ». « Comme elle l’a fait depuis le début du mandat pour l’Ukraine et l’Arménie, avec un appui unanime de notre assemblée, notre Région a la possibilité d’agir à son niveau pour renforcer l’aide humanitaire, puis appuyer la reconstruction », insiste-t-il.
« Notre soutien est indispensable. Il doit aussi être le plus utile possible, et nous devons donc faire preuve de la plus grande vigilance sur les bénéficiaires », complète la conseillère régionale iséroise Zerrin Bataray. Et les élus écologistes dans leur ensemble de l’affirmer pour conclure : « Nous sommes bien sûr disponibles pour échanger sur le contenu de ce rapport1de création du fonds d’urgence, ndlr., comme nous l’avions fait pour le rapport de soutien à l’Ukraine il y a un an ».